La Coccinelle des livres

L’instruction

Livre écrit par : Isabelle Sorente Maison d’édition : JC Lattès Nombre de pages : 245
Chronique créée le 29/01/2023 26 commentaires

4e de couverture


L’instruction est un mystérieux exercice d’empathie, pratiqué par d’anciens maîtres nomades, consistant à s’imaginer à la place d’un animal conduit à l’abattoir.
Lorsque Isabelle Sorente décide de la suivre, elle n’imagine pas que cela la conduira à l’intérieur d’un élevage industriel, et à un questionnement bouleversant sur l’écriture et notre lien aux autres espèces. Cachées à la périphérie de nos villes humaines se trouvent d’autres villes, secrètes, automatisées, où des dizaines de milliers d’animaux sont enfermés. Que se passe-t-il quand nous croisons leur regard ?
Dans un style envoûtant, l’autrice raconte une quête spirituelle moderne, reliant le destin des bêtes de somme au nôtre. Car humains ou animaux, tous sont emportés dans une course frénétique, happés par une logique fatale, à laquelle l’instruction oppose sa magie poétique, faisant de ce roman d’initiation fascinant une déclaration d’amour à la littérature.

Première page 

      ❝ J’ai sept ans. Sur l’écran de télévision apparaît un oiseau au terrifiant plumage noir. Cela fait des jours que j’entends le nom sorcier de l’Amoco Cadiz avec le mot désastre que prononcent les adultes, désastre, à jamais le mot s’allonge près du corps éventré de l’Amoco Cadiz perdant fatalement des tonnes de sang noir. Le supertanker, encore un mot d’adulte que J’apprends cette année-là, le supertanker ressemble à un insecte monstrueux en train d’agoniser. Ce soir-là, je suis assise entre mes parents sur le canapé. Ma mère suspend sa lecture pour regarder l’écran. Mon petit frère est au lit, il est encore trop jeune pour veiller après le diner, suivre les informations est mon privilège L’ainée. Mon père m’explique que le bateau contient du pétrole, que le pétrole se répand dans la mer,, que rien ne peut l’arrêter, que c’est ça, un désastre. Un grand corps toxique couché sur le côté dans une mer gluante et noire.

    Soudain, l’image change. Quelque chose remue dans la mer paralysée.

    C’est un oiseau couvert de pétrole.

    Sa tête, ses ailes, son bec, tout est noir, on dirait un spectre d’oiseau. Je me rappelle m’être demandé de quelle couleur il était avant. De quelle couleur étaient ses plumes avant que la matière noire ne se colle à lui, l’enserrant, le retenant, l’attirant à elle comme une main faite de boue? Il nage douloureusement en direction d’un rocher, je vois cette douleur, je la sens, transperçant l’écran du téléviseur de mes parents, passant en un éclair du corps de l’oiseau au mien, comme s’il épuisait ses dernières forces pour lutter contre une paralysie totale. L’oiseau parvient enfin à se hisser sur la pierre.

 

    Il veut s’envoler. Il tente de s’envoler. Il tente de battre des ailes.

 

    Ce qu’on voit sur l’image, c’est que ses ailes ne s’ouvrent pas. L’énergie du désespoir – existe. La force qu’il y met, tout ce qu’il lui reste. Mais ses plumes sont collées entre elles, collées contre son corps, chaque plume souillée pèse plus lourd qu’un cauchemar. L’oiseau tourne la tête dans toutes les directions. À gauche, à droite, marée noire, noire, noire. Il cherche en vain une issue, un espoir. Mais tout meurt alentour. Tout est mort. Il n’y a pas d’issue. Alors il baisse la tête vers l’octan écœurant dont il vient de s’extraire.

Il le contemple quelques secondes, et se jette tête la première dans l’enfer étale et noir.

     Je pousse un hurlement comme si c’était moi qui venais de mourir.

Chronique 

« La narratrice sans visage » dixit Isabelle Sorente est en proie à un épuisement qui la pousse à revoir sa vie dans sa globalité. A cheval sur plusieurs jobs, sans cesse en train de courir, plus le temps pour rien, toujours à stresser pour le lendemain, pour la masse colossale des tâches qui l’attendent, elle n’en peut plus. C’est le burn-out. Devant le constat de son médecin, la narratrice s’arrête et prend le temps de réfléchir à une manière de sauver sa peau. Sa quête spirituelle, elle va la trouver à travers l’instruction : « un mystérieux exercice d’empathie pratiqué par d’anciens maîtres nomades, consistant à s’imaginer à la place d’un animal conduit à l’abattoir ». L’empathie est au cœur de ce roman témoignage. C’est troublant, c’est puissant, ça commence déjà fort… lisez la première page, vous serez au cœur même de cette empathie. (Maître Oiseau, Maître Escargot, Maître Truie, ces réminiscences m’ont bouleversée…) Se mettre à la place d’autrui, c’est ça l’empathie. Cet exercice va la conduire très loin car Isabelle veut savoir si les animaux ont une âme.

 

« Le mot burn-out n’est jamais traduit. Le médecin a parlé d’épuisement, épuisement professionnel, comme si les flammes n’existaient pas. On ne les voit pas grandir à l’intérieur, on ne les entend pas crépiter, on ne les voit pas danser, on comprend quand c’est trop tard – quand tout est gris et consumé. »

 

C’est dans une usine de production porchère qu’elle va expérimenter l’instruction. Ces pages au centre de cette usine sont décrites sans état d’âme, plutôt cliniquement mais ça n’en reste pas moins une vérité des plus dérangeante et écœurante. Quinze mille porcs entassés qui ne verront jamais la lumière du jour et ne vivront que six mois. Ce sont les condamnés. Pour que la productivité soit à son apogée, balayons l’empathie, les sentiments et les larmichettes. Ils sont six porchers à travailler dans cette usine. Comment font-ils pour travailler dans cet enfer? Comment font-ils après, la nuit ? Avec leur femme, leurs enfants? Parce que pour Isabelle ça va mal. Les images de cette usine la hantent et la plongent dans des nuits turbulentes, cauchemardesques. La réalité à l’extérieur n’est pas mieux. La narratrice voit et analyse tout. Pourquoi une mère peut-elle rassurer son enfant qui pleure alors qu’on arrache les porcelets à leur mère seulement après trois semaines et ça crie, ça hurle. Empathie, empathie…

 

 » On exploite le gros bétail et les moutons jusqu’à la mort. Quand ils sont trop vieux, on les tue ou on les vend. De toute façon, ils sont promis à la boucherie et la mort naturelle leur est inconnue. Ainsi les animaux vivent-t-ils dans d’inconcevables souffrances. Quand nous voyons un être torturé de la sorte, mettons-nous mentalement à sa place et pensons dans le détail à tout ce qu’il subit ».

 

Que ce soit seule ou auprès de son mari Jean, de son amie Grace, la narratrice va décortiquer cette mise à nu de l’empathie dans ses moindres recoins. Le réchauffement climatique, la société qui part à vau-l’eau, la désacralisation de l’alimentation, la surconsommation, le roman est truffé de réflexions métaphysiques.

C’est un roman drastiquement d’actualité mais qui mérite toute notre concentration. De nombreux passages m’ont demandé plusieurs relectures tant ils étaient complexes mais toujours pertinents. Il donne matière à réfléchir sur nos habitudes alimentaires, nos vies qui vont trop vite, notre rapport aux animaux. L’autrice ne cherche pas à nous convertir au végétarisme. Elle se place en éclaireuse et c’en est effrayant. Titiller, secouer la conscience, ça ne fait pas du bien. Appeler à l’empathie, c’est un peu détourner sa propre souffrance. C’est du moins ainsi que j’ai perçu la quête spirituelle, l’instruction de l’autrice. Détourner sa souffrance, ressentir celle des autres, même des porcs, ça éveille une série d’instructions, appelons cela des informations métaphysiques sur nos modes de fonctionnement. Et toutes ces informations permettent de se concentrer sur autre chose que soi-même, sur autre chose que sa propre souffrance.

 

J’ai commencé ce livre en lisant plus de sa moitié d’une traite. J’imaginais déjà un coup de cœur de plus mais j’avoue que la seconde partie m’a un peu perdue. Ne voyant pas très bien où l’autrice m’emmenait dans ses conclusions. Ma concentration n’était peut-être pas à son meilleur niveau, les pensées théoriques sont parfois très difficiles à suivre.

 

Dans l’ensemble, L’instruction est un très bon livre qui se lit véritablement comme une expérience introspective à part entière. Ce livre, il faut en faire quelque chose. Ne le lisez pas pour vous détendre, là n’est pas sa mission à mon humble avis. Lisez-le pour vous connecter à votre âme, à l’essence même de vos émotions, pour écouter et réfléchir à votre mode de vie, penser un peu plus au bien-être animal, réapprendre l’empathie. Lisez-le pour l’érudition qui s’en dégage et en fait une très grande déclaration d’amour à la littérature.

 

« Au moment où j’écris ces lignes, la Terre flambe et des oiseaux morts tombent du ciel. Aux portes de nos villes, les villes animales prolifèrent comme autant de cercles de l’enfer. Quant à nous, nous courons, courons comme de grands animaux égarés ».

L’autrice: Isabelle Sorente

 

 

 

 

 

 

Isabelle Sorente est une écrivaine française, née en 1970. Sa biographie est vaste : La faille en 2015, Le complexe de la sorcière en 2020, La femme et l’oiseau en 2021 et bien d’autres encore.

D’Isabelle Sorente, j’ai lu et beaucoup aimé La faille que je vous recommande

La-faille

La faille

29/01/2023

Je referme les 500 pages de ce roman et j’en suis encore toute chamboulée, difficile d’écrire un billet sur ce livre tant il fourmille dans tous les sens.

Parole de coccinelle

Je ne suis pas végétarienne mais la question me taraude de plus en plus.

Néanmoins, j’essaie de modérer ma consommation de viande.

Si vous avez des conseils et astuces pour sauter le pas, je vous lirai avec intérêt.

Burn-out, bien-être animal, est-ce des sujets qui vous parlent?


 

Commentaires

26 commentaires

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    Sandrine (seriallectricesv)

    le 12/02/2023 à 16:02
    Je ne connais pas l’auteure. Mais c’est 2 thèmes me parlent alors je note ce livre et La faille. Merci !
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      magali

      le 12/02/2023 à 23:02
      Merci Sandrine pour ta confiance. Ces deux livres sont différents. D’après le résumé, vois celui qui t’attire le plus. La faille est une fiction et L’instruction un livre introspectif qui laisse à méditer…
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    Chrystèle

    le 10/02/2023 à 06:02
    Ce livre me parle, même si, comme toi, je ne suis pas végétarienne…Pourtant je ressens tellement d’empathie pour les animaux. Est-ce contradictoire ? sans doute. Je lis ce livre durant ce mois tant il m’interpelle. Merci Magali pour cette critique et pour le rappel de l’autre livre de cette auteure, vraiment un blog fouillé et riche ! Très agréable comme là, de bon matin, avec mon café. Plus doux qu’un réseau social, comme l’impression d’être dans un boudoir confortable !
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      magali

      le 10/02/2023 à 09:02
      Oh merci Chrystele, ça me fait terriblement plaisir. J’aime ces ambiances cocooning où on se sent bien, à papoter livres et vies. L’instruction est un livre qui ne laisse pas de marbre. Ça vient fouiller dans notre empathie. Dans nos consciences. Je crois qu’il faut un réel travail introspectif long et sérieux pour changer ses habitudes alimentaires. Aimer les animaux n’est pas suffisant. Il faut voir, pleurer, crier, se rebeller. Tu ne crois pas ?
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        Chrystèle

        le 11/02/2023 à 21:02
        Oui, tu as raison, aimer les animaux ne suffit pas…affronter leurs souffrances, leurs cris, leurs conditions de vie, est sans doute le réel moyen de prendre conscience. Vivre cette expérience par soi-même, pas par écrans interposés…ça me laisse songeuse, pour l’instant ce sera par livre interposé mais oui, ça fait déjà réfléchir. Merci Magali !
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    Jacques

    le 06/02/2023 à 18:02
    Très beau blog Magali. Félicitations !
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    Les Carnets de Jeanne

    le 05/02/2023 à 23:02
    Celui-là, il m’attend dans ma PAL et je m’en délecte d’avance ! Si tu veux des idées de recettes vegans, n’hésite pas 🤗
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      magali

      le 06/02/2023 à 01:02
      Avec plaisir, n’hésite pas à m’envoyer l’une ou l’autre recette végétarienne 😉
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    Émilie

    le 05/02/2023 à 10:02
    Je trouve l’idée de ce roman géniale et intéressante ! Et je ne l’avais pas vue par ailleurs ! Ma seule question est : est-ce que je commence par ce roman pour découvrir l’auteure ?
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      magali

      le 05/02/2023 à 11:02
      Coucou Emilie, Je n’ai lu que deux livres à elle, bien insuffisant pour te répondre. L’instruction te plaira si les sujets abordés attisent ta curiosité. Bien être animal, burn out etc. Si le côté « philo » ne t’effraie pas. Si tu n’as pas peur d’être chamboulée. La faille est davantage un roman traditionnel. J’espère avoir pu t’aider. Amitiés.
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    Sandrine

    le 03/02/2023 à 21:02
    Coucou Magali, Avant tout, ton blog est magnifique. Mon premier commentaire sur un livre que je viens de terminer. Je ne connaissais pas l’autrice, mais j’ai été séduite par ses réflexions et son écriture à la fois poétique, émouvante et forte. Je lirai ses autres romans. J’avais noté »La femme et l’oiseau », mais je vais aller regarder le livre que tu suggères plus haut, « La faille ». A très bientôt.
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      magali

      le 04/02/2023 à 00:02
      Coucou Sandrine, Merci pour ton retour. En effet, ce livre est très interpelant. Il nous conscientise sur différents enjeux existentiels. Et nous permet de réfléchir à notre mode de vie. Je suis heureuse que nous partagions le même ressenti toi et moi. Poursuis la découverte de cette auteure avec La faille (un coup de coeur) ou La femme et les oiseaux si le sujet de la seconde guerre mondiale t’intéresse. Amitiés.
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    Ingrid

    le 03/02/2023 à 19:02
    Ce livre me fait un peu peur car le bien être animal m’importe beaucoup. J’ai enlevé la viande de ma consommation quotidienne même si je dois prendre des compléments alimentaires car j’ai des carences, je e sens plus en phase avec mon moi intérieur et aussi car il est important pour l’avenir de notre planète de tendre vers un régime végétarien. Ton blog est juste magnifique. J’adore la mise en page et la douceur qu’il dégage. En totale harmonie avec toi. Il est à ton image. Je prends de regarder prout ça plus longuement ce weekend 🤕
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      magali

      le 03/02/2023 à 20:02
      Coucou Ingrid, merci pour ton gentil commentaire. C’est génial que tu sois végétarienne. Tu es en accord avec tes valeurs et le bien-être animal. Bravo à toi. Quand mon fils partira de la maison, je crois que je me convertirai aussi à une alimentation végétarienne. Mon fils adore la viande et refuse que je vide le frigo de toute viande. Il me fait des yeux furieux. Ah la la. Je me réjouis que tu reviennes te balader sur mon blog quand tu auras un peu de temps. Tu me diras ce que tu en penses. Gros bisous.
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    Patricia

    le 03/02/2023 à 09:02
    Je tends de plus en plus vers une alimentation végétarienne, que ce soit par souci du bien-être animal ou pour ma santé. Je note ce livre qui pourrait fort bien m’intéresser… Joli blog, Magali, très agréable à parcourir ! Bravo !
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      magali

      le 03/02/2023 à 11:02
      Coucou Patricia, Je suis contente de ta venue par ici. Ce blog est le résultat d’un travail de longue haleine. Et il n’est pas encore au point. J’étais trop impatiente au bout de deux mois à en parler. J’y ai mis en tout cas tout mon coeur. J’aimerais qu’on vienne par ici et qu’on s’y sente bien, qu’ensemble on s’assoie sur un banc, avec un livre, un café, un thé et qu’on papote. Livres mais aussi de nous, de nos humeurs, de nos émotions, de nos joies et nos peines. C’est pour cela que j’ai créé la page A la croisée des maux, pour tendre ma main vers l’un ou l’autre qui se sentirait fragilisé par la vie. Pour ce livre, ce fut une expérience littéraire très intéressante. Très remuante. En lisant ce livre, tout me dégoûtait, tout me taraudait. Si c’est un sujet qui te parle, ce livre ne pourra que t’aider, t’accompagner dans ta reconversion. Amitiés.
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    Marie-1967 fleurs

    le 02/02/2023 à 22:02
    Bonsoir Magali, Je n’ai pas encore tout lu, tout ce que tu as construit est magnifique et un grand travail de pro. J’ai seulement lu l’instruction, un livre qui fait réfléchir Semaine prochaine, je suis en vacances, je prendrai un peu plus de temps. Bravo et gros bisous Mzrie
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      magali

      le 03/02/2023 à 00:02
      Coucou Marie, petite fleur, Merci beaucoup d’avoir pris le temps de te pencher sur mon bébé blog. J’y ai passé pleins de nuits blanches. J’espère que tu viendras te promener un peu par chez moi et que tu y déposeras quelques jolies fleurs par ci par là. Belles vacances à toi. Amitiés.
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    Les lectures de maman nature

    le 02/02/2023 à 22:02
    J’adore ton blog, tu as beaucoup travaillé ! J’ai un bug en m’inscrivant à la newsletter mais j de ferai ça très vite dès que j’y arrive. Bisous bisous Julie
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      magali

      le 02/02/2023 à 22:02
      Désolée Julie pour ce bug… On y travaille. Ce soir on ne peut s’inscrire qu’avec un pc malheureusement. Demain le souci devrait être réglé. Je me réjouis de papoter avec toi chez toi et chez moi. Ca va être chouette 🙂
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    corinne

    le 02/02/2023 à 20:02
    C’est un blog de pro Magali, bravo ! Je viendrai plus longuement ce week end lire tes chroniques. C’est particulier de se mettre à la place d’animaux partant à l’abattoir pour soigner un burn out. Je n’aurais pas le courage de lire ce roman.
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      magali

      le 02/02/2023 à 21:02
      Coucou Corinne, Un grand merci pour ton passage par ici et ton commentaire. Merci de m’avoir mis ce livre sur mon chemin, je l’ai dévoré, j’ai débattu longtemps avec mon entourage, j’ai réfléchi à modifier mon alimentation, j’ai regardé mes animaux avec tendresse.
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    Ashlie

    le 02/02/2023 à 20:02
    Coucou Magali, Ravie de te retrouver ici à travers ton nouveau blog. Tu as fais un très beau travail et j’ai hâte de prendre le temps pour fouiner dans les différentes rubriques. Sur la question animale, et pour sauter le pas, il n’y a pas vraiment de conseils à donner ou recevoir. Ce qui m’a fait sauter le pas du jour au lendemain c’est mon cœur. Je ne pouvais pas continuer de dire que j’aime les animaux tout en ayant certains d’entre eux dans mon assiette. Il est difficile de ne pas avoir de paroles moralisateur une fois que l’on sait… Mes paroles peuvent être brut et cru, mais une fois que le déclic est la, nous regrettons de ne pas avoir pris la décision d’être végétariens plus tôt. Mon mari et moi nous nous sommes rencontrés dans un abattoir de bovins (Charal) lors d’une des actions de désobéissance civile. Même en étant vegan depuis des années, on se prend encore des claques de réalités… Les animaux et ton corps te remercieront le jours où tu passeras le cap. Si tu souhaites en parler un peu plus, je suis là avec grand plaisir. Et pour ce qui est du livre, il est dans ma liste depuis ta chronique Babelio. Bisous à bientôt, Ashlie
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      magali

      le 02/02/2023 à 21:02
      Coucou Ashlie, Merci beaucoup d’avoir pris le temps de regarder mon bébé blog. Ca me fait bien plaisir de te lire par ici. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles. N’hésite pas à t’abonner à ma newsletter pour ne rien rater de mes publications. >J’y parle avec tout mon coeur. Gros bisous, Magali
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    Les lectures de Claire

    le 02/02/2023 à 20:02
    Merci pour cette chronique très intéressante et éclairante. Je vais noter ce livre car il pourra très certainement me plaire.
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      magali

      le 02/02/2023 à 21:02
      Si tu aimes les animaux, si tu aimes réfléchir à notre environnement, au bien-être animal, ce livre te séduira. Un grand merci de t’être arrêtée par ici. Amitiés.

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