La Coccinelle des livres

Amour maternel

Que vient faire cette page Amour maternel dans l’onglet A la croisée des maux? Apporter un peu de chaleur certainement et parce que l’amour maternel soigne s’il se montre authentique autant qu’il afflige quand il se morcèle.  L’amour maternel est aussi parfois mis à mal quand votre enfant côtoie la maladie ou bien que l’heure du départ est proche. Voici une liste de tous ces livres qui ont parlé à mon coeur de mère et ont laissé une trace indélébile.

Quand un enfant vient au monde, une mère aussi vient au monde. Chaque naissance est une double naissance. 

Journal d’un amour perdu.

Eric-Emmanuel Schmitt

 

Des ruptures

Victoria Bonus

juillet 2022, auto-édition, 236 pages

4è de couverture

Fraîchement divorcée, Eléonor a tout pour être heureuse. Comme toutes les femmes, elle essaie de mettre en musique sa vie de femme, de mère et sa carrière professionnelle. Tous les matins, elle arrive au bureau avec un sourire éclatant. Eléonor semble avoir une vie parfaite.
Mais la vie d’Eléonor n’est pas ce que vous croyez. DES RUPTURES vous montre l’envers du décor. Eléonor se bat tous les jours pour préserver sa relation avec son plus jeune fils, Victor. L’amour maternel chevillé au corps, elle supporte l’insoutenable. La situation se dégrade de jour en jour jusqu’à la rupture. Implacable. Inéluctable.

des ruptures

Des ruptures

03/02/2023

J’ai découvert le compte Instagram de Victoria Bonus sur le tard. Je voyais son petit nom un peu partout dans les posts que je commentais et je la trouvais charmante. Nous sommes devenues amies. C’est alors que j’ai eu envie de me pencher sur son livre. Les retours sur son livre auto-édité étaient encourageants, pourquoi pas le découvrir. Je vous avoue que je m’attendais, au vu de la page de couverture très girly à lire une histoire feelgood. Et bien pas du tout, c’est tout sauf feelgood. C’est même plutôt une histoire assez grave…

La noce d’Anna

Nathacha Appanah

mai 2009, Folio, 192 pages

4è de couverture

Je marie ma fille, aujourd’hui. Cette phrase bondit dans ma tête tandis que je la regarde dormir. J’ai quarante-deux ans et je marie ma fille aujourd’hui. J’ai soudain l’impression d’être sortie de mon corps, de flotter au-dessus d’Anna endormie et de moi-même, de regarder tout cela comme on regarde un film, de me dire que cela ne peut pas m’arriver, pas à moi. J’aurais souhaité être sage le jour du mariage de ma fille…
 » Pendant la noce d’Anna, sa mère se souvient. De la jeune femme qu’elle a été, si différente de sa fille aujourd’hui, de ses rêves, de ses espoirs, de ses envies ; parce qu’elle en a encore, des envies, cette femme célibataire qui marie sa fille…
Pendant la noce, l’enfance d’Anna resurgit avec le souvenir du père, de l’absent, de l’inconnu… Et un autre bonheur pointe son nez dans la nuit.

La-noce-d-Anna

La noce d’Anna

28/09/2018

Voilà un livre magique qui enveloppe le coeur et le couvre de douceurs…
Juste un cri silencieux d’amour.

Lambeaux

Charles Juliet

avril 1997, Folio, 160 pages

4è de couverture

Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu célébrer ses deux mères : l’esseulée et la vaillante, l’étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée.
La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d’un amour malheureux, d’un mariage qui l’a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d’atroces conditions.
La seconde, mère d’une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l’a élevé comme s’il avait été son fils.
Après avoir évoqué ces deux émouvantes figures, l’auteur relate succintement son parcours. Ce faisant, il nous raconte la naissance à soi-même d’un homme qui est parvenu à triompher de la «détresse impensable» dont il était prisonnier. Voilà pourquoi Lambeaux est avant tout un livre d’espoir.

« L’existence ne présente pas grand intérêt lorsqu’on a pour but que soi-même. »

Lambeaux

Lambeaux

02/12/2018

Magnifique et brillant hommage que rend ici Charles Juliet à ses deux mères.
« l’esseulée et la vaillante
l’étouffée et la valeureuse
la jetée-dans-la-fosse et la toute-
donnée. »

 

 

Iberio

David Zukerman

10/03/2021; Calman Lévy; 450 pages

4è de couverture

Mercedes n’évoquait jamais son adolescence. Sa vie n’avait commencé que lorsque son fils était venu au monde. C’était avec l’enfant qu’était née la mère. »
« Mercedes n’avait pas seize ans lorsqu’elle a fui l’Espagne pour s’installer en France avec Iberio, son fils encore nourrisson. Dix-huit ans plus tard, gardienne d’un immeuble cossu à Paris, Mercedes considère avec autant d’amour que d’exigence et même d’effroi son enfant qui devient un homme. Elle n’en a pas encore conscience, mais désormais s’ouvre devant elle une autre vie. Et Mercedes, la beauté mystérieuse, la distante et hiératique concierge, accepte de poser pour Ezra Goldweiser, le peintre célèbre du dernier étage…
Dans cet immeuble où la vie tourne autour de Mercedes, alors qu’elle-même ne regarde que son fils, il y a de la passion, du désir, du cynisme, de la jalousie, de l’amour, du désespoir. L’humain dans ses nuances et ses excès.

Iberio

Iberio

25/06/2021

J’ai découvert cet auteur par hasard avec ce livre et j’ai été littéralement sous le charme que ce soit de l’écriture tout en sensibilité et finesse que de l’histoire qui vous prend aux trippes. Mon deuxième livre de l’auteur, San Perdido fut également un coup de coeur.

Le livre de ma mère

Albert Cohen

avril 1994, Folio, 192 pages

4è de couverture

Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère.
Ce livre bouleversant est l’évocation d’une femme à la fois « quotidienne » et sublime, une mère, aujourd’hui morte, qui n’a vécu que pour son fils et par son fils.
Ce livre d’un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d’amour.
Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu’il s’adresse à lui-même lorsqu’il pense à telle circonstance où il s’est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. « Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s’impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis. »

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Le Livre de ma mère

04/02/2019

C’est avec une plume très poétique que Albert Cohen vient à écrire sur sa mère…

Vanda

Marion Brunet

26/02/2020; Albin Michel; 240 pages

4è de couverture

Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique.
Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis. Alors quand Simon, le père de l’enfant, fait soudain irruption dans leur vie après sept ans d’absence, l’univers instable que Vanda s’est construit vacille. Et la rage qu’elle retient menace d’exploser.
Grand Prix de Littérature policière pour L’été circulaire, Marion Brunet déploie tout son talent dans cette magnifique tragédie contemporaine qui mêle la violence sociale à la grâce d’une écriture sensible et poétique. Un poignant portrait de femme et de mère où l’intime rencontre la brutalité de notre société.
Vanda

Vanda

12/02/2020

J’ai adoré. Adoré Vanda et son petit Bulot, Noé de son prénom, son petiot de six ans. Adoré cette complicité et fusion entre une mère et son fils. Seuls contre le monde entier.

D’une aube à l’autre

Laurence Tardieu

5/01/2022; Stock ; 220 pages

4è de couverture

Dans ce récit étonnement lumineux et poétique, Laurence Tardieu nous raconte cette traversée pour en reconstituer les traces et en graver l’empreinte qui l’aura transformée à jamais ; « parce qu’Adam et moi avons fait l’expérience, au même moment mais pas de la même manière, de ce que signifie : mobiliser toutes ses forces, son mental, éprouver son instinct de survie, je vois le monde aujourd’hui d’une autre manière : je le vois beaucoup plus simplement. Je le vois si beau. Je n’ai plus peur de rien ».
Pour dire aussi la joie, la joie brûlante du présent, celle de l’amour entre une mère et son petit garçon, celle de la chaleur des autres.
La joie du vivant.

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D’une aube à l’autre

25/01/2022

J’aime l’écriture de Laurence Tardieu. Cette femme irradie de mille feux. Même dans ce récit de l’épreuve devant son enfant gravement malade, elle parvient à capturer la beauté au coeur des ténèbres.

Rosa dolorosa

Caroline Dorka-Fenech

27/08/2020; La Martinière; 288 pages

4è de couverture

 » Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui plongèrent parmi les bulles éclairées au néon dans l’aquarium. Leurs tentacules flottant comme des fourreaux de fantômes.  »
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d’écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu’au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d’un enfant. Pour Rosa, l’innocence de son fils est incontestable.
Dans un ballet d’images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu’où l’amour maternel peut-il conduire ?
Née en 1975, Caroline Dorka-Fenech, diplômée de lettres modernes et de l’Atelier scénario de la FEMIS, a travaillé comme lectrice de scénarios, script doctor et enseignante. Rosa dolorosa, son premier roman, est le fruit d’un travail de dix ans.

Rosa-Dolorosa

Rosa dolorosa

21/09/2020

Rosa, quarante-deux ans, femme mais mère avant tout.
Rosa, belle, puissante, aimante, magnétique. Mère un jour, mère toujours.
Rosa et cette tache sur sa jambe. Première scène. Première douleur.

On était des poissons

Nathalie Kuperman

6/01/2021; Flammarion; 272 pages

4è de couverture

Cet été-là, Agathe le passe échouée sur une plage de la Côte d’Azur au côté d’une mère dont la folle excentricité l’inquiète. Cette dernière la presse de grandir vite et la petite fille devine qu’elle a quelque chose d’urgent à lui dire. Mais quoi ?
Emportée dans le sillage de cette mère-poisson, ce n’est que des années plus tard, en déroulant le souvenir à vif de ces jours pleins de bruit et de fureur, qu’elle le découvrira enfin.

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On était des poissons

14/01/2021

Petite fille, petite Agathe, petite salamandre, petit macaroni, tu es un enfant, tu suis tu colles ta mère en espérant la voir te bercer d’un peu d’amour.

Inexorable

Claire Favan

11/10/2018; Robert Laffont; 384 pages

4è de couverture

Vous ne rentrez pas dans le moule ? Ils sauront vous broyer.
Inexorables, les conséquences des mauvais choix d’un père.
Inexorable, le combat d’une mère pour protéger son fils.
Inexorable, le soupçon qui vous désigne comme l’éternel coupable.
Inexorable, la volonté de briser enfin l’engrenage…
Ils graissent les rouages de la société avec les larmes de nos enfants.

Inexorable (1)

Inexorable

13/12/2019

Thriller ou drame psychologique ou roman noir, ce livre est sans hésiter mon préféré de Claire Favan. L’histoire de cette mère qui se sacrifie corps et âme pour son enfant m’a complètement émue sur toute la ligne. Addictif !

Une longue impatience

Gaelle Josse

4/01/2018, Noir sur blanc; 192 pages

4è de couverture

Ce soir-là, Louis, seize ans, n’est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l’attente, par l’absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille.
Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu’elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l’histoire se resserre sur un amour maternel infini.
Avec ‘Une longue impatience’, Gaëlle Josse signe un roman d’une grande retenue et d’une humanité rare, et un bouleversant portrait de femme, secrète, généreuse et fière. Anne incarne toutes les mères qui tiennent debout contre vents et marées.

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Une longue impatience

25/09/2018

Une histoire émouvante et difficile sur l’acceptation d’un beau-fils et d’une mère déchirée entre son homme et son fils. Mon préféré de cette auteure.

Ma mère du nord

Jean-Louis Fournier

30/09/2015; Stock; 198 pages

4è de couverture

« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien.
Qu’est-ce qu’elle penserait aujourd’hui de ce que je suis en train d’écrire sur elle ?
Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu’on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu’on parle d’elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.
Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d’amour ? Que j’essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l’aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse.
Ce livre, je l’ai écrit pour la faire revivre.
Parce qu’elle me manque. »

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Ma mère du Nord

29/08/2018

« Ce qu’on peut faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c’est encore d’être heureux. »

Le petit prince cannibale

Françoise Lefèvre

17/08/2005; Actes Sud; 160 pages

4è de couverture

Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice de ce livre est, avec toute sa passion, un écrivain qui tente de raconter l’histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d’abord la mère de Sylvestre, l’enfant autiste qu’elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Et dès lors c’est un véritable duo concertant qui s’élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l’une, superbement triviale, s’affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l’autre, la romancière, rauque et passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne. Sortant elle-même d’un long silence, Françoise Lefèvre fait retour à l’écriture avec ce texte flamboyant, inclassable. Ce n’est pas un roman… c’est un roman !

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Le petit prince cannibale

17/12/2018

Une auteure qui m’est précieuse, tous ses livres ont trouvé écho en moi. Celui-ci en particulier traitant de l’autisme du fils de l’auteure et ce, avec une infinité tendresse et poésie dans l’écriture.

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