La Coccinelle des livres

L’écho des souffrances silencieuses

Livre écrit par : Emmanuelle Drouet Maison d’édition : Jouvence Nombre de pages : 266
Chronique créée le 17/09/2023 30 commentaires

4è de couverture

Léria, brillante étudiante en art, enchaîne les relations sentimentales sans grand succès. Ses histoires d’amour se terminent toujours de la même manière : les hommes qui entrent dans sa vie finissent, à un moment ou à un autre, par la quitter. En cause, le tempérament volcanique de la jeune femme et ses états émotionnels qu’elle peine à maîtriser.
Trop impulsive, trop souvent malmenée par des sentiments intenses comme la colère ou la peur, Léria rêve pourtant d’un quotidien plus doux aux côtés de quelqu’un qui la comprenne vraiment.
Et si un ultime débordement, à la suite duquel elle se réveille enfermée dans une pièce inconnue sans le moindre souvenir, était l’élément déclencheur pour qu’elle plonge en elle-même et trouve enfin la force d’écouter ses souffrances les plus silencieuses ?

Extrait

J’ai lu quelques jours auparavant le très beau livre de Thierry Wetz (L’homme qui penche) qui s’est donné la mort après le décès de son fils. J’avais envie de vous partager un extrait de ce livre qui fait écho à l’article d’aujourd’hui.

 

Petite coccinelle perdue 

Coucou mes petits lutins liseurs,
Cela faisait longtemps que je n’étais plus venue par ici – près de mon bébé blog. Le moral fluctue. La vie n’est facile pour personne. J’ai très mal au fond de moi, voilà la raison de ma discrétion ces derniers temps.
J’ai commandé quelques livres qui traitent du mal-être pour étoffer ma si belle page dont je suis fière https://coccinelledeslivres.be/depression/ Je vous en reparlerai très bientôt. Je ne promets pas de tous les lire car mes émotions ont des attentes bien précises. Je suis très exigeante sur les livres qui traitent de la santé mentale. Tous ceux dont je vous parle sur ma page A la croisée des maux sont tous des livres qui m’ont marquée au fer rouge et m’ont aidée d’une façon ou d’une autre. Je vous donne un avant goût des livres achetés d’occasion sur Momox :
– Inconsolable
– La vallée des fleurs
– Seconde chance: tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort
– Ne rentre pas trop tard
– N’abandonnez jamais !
– En attendant la fin
Peut-être en connaissons-vous certains? Votre avis m’est précieux.
Je ne sais pas encore aujourd’hui où la vie me portera. Il parait que c’est seul que l’on avance, que c’est seul que l’on se soigne. J’ai beaucoup de mal à y croire.
« Nous sommes en attente de ce qu’on croyait voir venir. Mais non, il arrive autre chose et il faut tout refaire. De soi à soi. Jusqu’au moment où , là, il y aura quelqu’un. »
Thierry Wetz; L’homme qui penche  

Chronique : L’écho des souffrances silencieuses ; Emmanuelle Drouet

Léria est une très jolie jeune femme, dotée de grands yeux et d’une splendide chevelure rousse flamboyante qui brille sous le soleil. C’est une femme pétillante, un véritable tourbillon de joie et d’énergie, qui embrasse la vie avec une spontanéité déconcertante et savoure chaque moment éphémère avec une exubérance sans limite. Cependant, même dans ce coin paradisiaque qui semble être son monde, Léria lutte contre une maladie invisible.
Malheureusement, sa sensibilité exacerbée, son émotivité débordante et ses colères incontrôlées sont autant de facettes de sa personnalité qui la torturent de l’intérieur. Elle possède ce que l’on appelle une personnalité borderline – un état psychologique instable où les émotions peuvent mener à des actions impulsives et imprévisibles.

Quand elle croise le chemin de Saviano sur un site de rencontre virtuel, c’est comme si un éclair l’avait frappé en plein cœur. Tous ses sens se mettent en alerte maximale, vibrants comme les cordes d’un violon sous l’archet du destin. Elle plonge tête baissée dans cette relation amoureuse tumultueuse.

Cependant, il suffit de peu pour qu’elle bascule du côté obscur des ténèbres. Sur la plage dorée caressée par le vent marin, la vision d’une belle blonde à demi-nue déclenche chez Léria un raz-de-marée intérieur d’une jalousie dévastatrice.

Saviano participe à une fête organisée par son entreprise, la situation est identique. Léria se ronge de l’intérieur, sa jalousie et son insécurité la consument comme un brasier sans flamme. Elle commet ensuite un acte regrettable, franchissant le point de non-retour. Torturée par une détresse qui l’étrangle de toute part, elle avale le contenu d’un flacon de démaquillant. On la retrouve inanimée, perdue dans les couloirs glaciaux d’un hôpital psychiatrique.

Elle n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est passé – une amnésie troublante qui l’enferme dans une prison mentale dont elle tente désespérément de s’échapper. Elle se cogne contre les fenêtres dans des tentatives vaines de fuite et on la retrouve souvent par terre, confuse et égarée. Il lui faudra beaucoup de temps et l’assistance patiente et bienveillante d’une équipe soignante dévouée pour commencer à entrevoir les premiers signes d’une guérison possible.

Emmanuelle Drouet, une psychologue clinicienne spécialisée en thérapies cognitives et comportementales illustre parfaitement le comportement borderline complexe de Léria. La fin du récit est abrupte mais poignante – un rappel légitime  que ces blessures narcissiques profondes et ces traumatismes d’enfance peuvent ne jamais guérir complètement.

Récemment, j’ai visionné un reportage intitulé « Les 1000 premiers jours d’un bébé » sur une chaîne belge. C’est absolument fascinant de réaliser qu’en seulement 1000 jours, une période qui peut sembler insignifiante dans le grand scheme de la vie, il est possible d’offrir à un enfant des bases solides et un attachement sécurisant pour lui permettre de grandir en étant heureux et résilient.

Léria, tout comme d’autres personnalités cabossées par la vie que cite Emmanuelle Drouet – Marylin Monroe, Amy Winehouse, la princesse Diana – sont autant d’exemples de personnes dont l’enfance instable et insécure les ont conduits à des attitudes autodestructives. Nous sommes nombreux à partager ce passé fragilisé qui nous rend vulnérables face aux tumultes de la vie.

Je terminerai avec les notes de l’auteure qui exprime très bien ce qu’est le trouble de la personnalité:

« Vous savez probablement ce que sont des traits de personnalité. Nous en avons tous, bien évidemment. Ils orientent notre façon de penser, de percevoir certaines situations, d’y réagir et également notre façon d’être en relation avec les autres. nos traits de personnalité sont relativement stables dans le temps. Lorsque ces traits de personnalité deviennent particulièrement marqués et rigides, ils finissent par causer une altération significative du fonctionnellement individuel, relation et/ou professionnel, amenant des réactions émotionnelles et des comportements inadaptés et/ou des difficultés à s’adapter socialement. C’est à ce moment-là que l’on parle de trouble de la personnalité. La souffrance des personnes présentant un de ces troubles est significative et finit inexorablement par impacter les proches. A la longue, il arrive fréquemment que la famille, les collègues, les amis ne sachent plus quoi faire pour soutenir, aider ou accompagner. Certains, se sentant manipulés, blessés, lassés ou impuissants, vont finir par prendre des distances et parfois rompre le lien générant un sentiment d’abandon profond chez la personne souffrant de ce trouble. C’est le cas dans ce roman pour Léria dont les relations avec les hommes et les autres, de manière générales, sont perturbées (parents, amies, etc). Le trouble de la personnalité borderline est un trouble psychiatrique sérieux et handicapant pouvant mener à la mort du fait de l’instabilité émotionnelle des personnes concernées, de leur impulsivité et des conduites à risques propres à ce trouble: les passages  à l’acte suicidaires sont fréquents. »

 

Venez absolument découvrir la pléthore de livres qui traitent de la santé mentale sur ma page A la croisée des mauxlivres sur la dépression

 

Et chez vous, comment ça va ? Parlez-moi de vous…

Venez tendre la main à une jolie coccinelle un peu perdue.

Suggestions parmi une multitude de livres coups de coeur à retrouver sur ma jolie rubrique :

A la croisée des maux. 

Commentaires

30 commentaires

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    Marie-Pierre T.

    le 25/09/2023 à 20:09
    Je suis tellement désolée de te savoir si mal et inconsolable, Magali. De tout mon cœur j’espère que tu vas trouver l’aide dont tu as besoin pour retrouver de l’élan et le goût de vivre. Je t’embrasse bien fort.
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      magali

      le 26/09/2023 à 08:09
      Merci mon amie, l’espoir est le nerf de la guerre. Je suis triste de laisser mon fils mes animaux et mon blog sur ma touche. Je suis en fait pleine d’une tristesse infinie qui s’écoule dans le vide pour le moment. La bas je rencontrerai sûrement des infirmières à l’écoute.
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    Jeunejane

    le 22/09/2023 à 10:09
    Comme je te comprends. Il y a des moments où un mal à l’âme est bien plus fort qu’un mal physique. Je n’ai pas encore sombré dans un mal être mais cela peut m’arriver. Je suis sûre que tu trouveras de l’aide bien adaptée et que tu sortiras de cette épreuve que tout le monde ne peut pas supporter. Bonne chance
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      magali

      le 22/09/2023 à 14:09
      Merci Geneviève. Pour le moment je ne crois plus en rien. Je laisse le vent m’emporter puis on verra. Tu sais je suis née dans une famille dysfonctionnelle et j’ai grandi parmi des fantômes. J’aurai préféré ne pas naître car la souffrance psychique est atroce.
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    Jeanne

    le 21/09/2023 à 18:09
    Chère Magali Je souhaite de tout mon cœur qu’une aide te soit apportée afin que tu te sentes mieux. La littérature ne peut pas tout. Les livres offrent un soutien précieux, c’est vrai, mais parfois ce soutien nécessite d’être renforcé par une aide extérieure comme celle des soignants qui connaissent la maladie dont tu souffres et les moyens pour t’aider à t’en sortir. Je pense fort à toi. Tu as accompli un travail magnifique avec ce blog. Reviens nous vite en pleine forme. Je t’embrasse 😘.
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      magali

      le 21/09/2023 à 19:09
      Merci mon amie Jeanne. Je suis inondée de larmes. Je pleure pleure et pleure. Je n’en peux plus de vivre, mon bien aimé me manque tellement. Je voudrais le rejoindre, le retrouver dans mes bras. J’ai rdv mardi pour mon hospitalisation. J’espère de tout cœur guérir et soigner mes hématomes. Je t’embrasse bien fort. Tu es une femme merveilleuse, gentiment comme tout et émerveillée. Merci d’être là 🌹🙏❤️
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    Pounette

    le 19/09/2023 à 18:09
    Ccou petite coccinelle, tu écris merveilleusement bien 🥰 toi qui cherche des mots pour panser tes maux, pourquoi ne l’écrirais-tu pas ce livre que tu cherches désespérément ? Tu en es tout à fait capable et ça pourrait être une thérapie 🥰 en attendant acceptes de te faire aider car ton fils et tes 2 bebêtes ont besoin de toi 🐞 je te fais un gros câlin ❤️
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      magali

      le 21/09/2023 à 19:09
      Je rejoins un institut mardi. Je n’en peux plus d’être seule, et de pleurer du matin au soir. J’ai peur que mon chien m’oublie j’ai peur que mon fils m’oublie. Je tremble de peur. J’ai froid partout. J’ai mal au coeur et je ne veux plus manger car la vie ne m’intéresse plus. Je t’aime de tout mon cœur ♥️
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    Babounette

    le 18/09/2023 à 21:09
    Bonsoir Magali ! Tu dis que tu n’as pas le cœur de laisser ton fils et tes animaux pour entrer à l’hôpital. Quel âge a ton fils ? S’il est adulte, il comprend certainement que tu as besoin d’aide. Il ne doit pas être heureux de te voir triste et désemparée. Il pourrait s’occuper de tes animaux aussi. Il faut que tu t’occupes de toi, c’est important. Il faut savoir déléguer aussi pour prendre soin de toi. Tu sais, plus tu laisses passer le temps, plus ce sera difficile. Je te souhaite plein de courage. Gros bisous 😘 babounette.
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      magali

      le 21/09/2023 à 19:09
      Oui ma babounette tu as mille fois raison. Mon fils est grand il a 19 ans. Il s’occupera des animaux oui. Et la CSD viendra lui livrer des repas. On l’aime beaucoup mon gentil Theo. Ça devrait aller. Oui il est temps que je me fasse aider. Je n’en peux plus. Je refuse de manger car je refuse la vie. Je rentre mardi si tout va bien. Je ne serai plus présente par ici. Mais tu as mon adresse mail. Échanger avec toi me fera toujours grand bien. Je t’apprécie énormément 🌹
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    Geneviève-Jeunejane

    le 18/09/2023 à 14:09
    Nous avons le même réflexe : commander chez Momox d’anciens livres à relire que j’ai perdus en chemins et d’autres. Pour le mal-être, je pense que nous y sommes tous exposés ou complètement dedans à certains moments de notre parcours. Mon parcours est déjà long. Pour le moment, je dois affronter la diminution physique et la vue qui fout tout doucement le camp avec un glaucome. Des solutions de rechange de bien-être de vie existent. Ma vie d’institutrice m’a beaucoup aidée à me dépasser pour les enfants, à rester calme. Chance ultime, j’ai rencontré mon compagnon à 19 ans. Il est toujours là depuis 47 ans et me dépasser pour lui m’est toujours très salutaire. Mes enfants ont décollé du nid : période difficile. Les petits-enfants sont ados mais ils ont encore besoin de nous pour se faire dorloter de temps en temps. Et puis les doudous lectures pour moi sont très importants ( bientôt auditives ?). La solitude bienfaisante, je ne sais pas m’en passer. Des lectures apaisantes, j’en ai rencontrés comme « Ta vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une  » de Raphaëlle Giordano et certainement d’autres mais elles ne me viennent pas en tête. J’aime aussi les lectures apaisantes. Il faut dire que l’actualité écologique …est noire mais je me dis que les hommes vont trouver petit à petit des solutions inventives. J’ai la mienne, je vis simplement en ne consommant pas trop, en évitant les trajets en voiture pour tout pour rien. Courage Magali et n’oublie pas la vieille chanson de Sacha Distel que je me chante toujours : « Toute la pluie tombe sur moi… »
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      magali

      le 21/09/2023 à 19:09
      Tu as bien de la chance dans tes problèmes de santé d’avoir ton mari. 47 ans wahou mais c’est morveux. J’ai reçu de momox pleins de livres qui traitent de la dépression et du mal être. Mais vu que je me fais hospitaliser mardi je crois que je ne lirai plus. J’ai besoin d’être soignée, d’être écoutée, de trouver un peu de tendresse. Mon bien aimé mort brutalement le 27 mars me laisse inconsolable. Je le pleure tous les jours et n’ai plus envie de rien. Je t’embrasse très fort. Merci de m’avoir écrit. Tu es une gentille lectrice que j’aime beaucoup 🌹
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    Marie Pierre Cancalon

    le 17/09/2023 à 22:09
    Oui, c’était la seule issue, l’hospitalisation. Mon corps me brûlait, je ne dormais plus, j’avais perdu 25 kilos. J’ai été bien entourée, par mon médecin, mon mari, mes fils . Le psychiatre était très inquiet. J’ai eu un traitement lourd, mais il fallait, j’ai frisé la demence. Je suis toujours suivie par un psychiatre pour le sevrage, mais ça va. Quand je suis rentrée, j’ai fait du dessin, de la peinture, des coloriages à gratter, et j’ai beaucoup marché, cela m’a énormément fait du bien. J’ai repris le travail 18 mois après. Cela n’a pas été évident, cela fait 22 ans que je travaille dans l’enfance maltraitée donc je connais bien le sujet et les dégâts que peuvent faire une enfance où on a été malmené. J’ai les enfants sous les yeux. Chaque situation est différente. Tu écris très bien, accroche toi, essaye de pouvoir libérer petit a petit la parole avec un professionnel en qui tu as confiance. Oui tu peux t’en sortir, c’est pas simple, mais le fait de faire un pas après l’autre va te rendre plus forte et tu vas en sortir différente, mais victorieuse, Être indulgent avec soi même. Je t’embrasse très fort. Pour ma part, mon hospitalisation était indispensable, mais chaque cas est différent, unique et à prendre en considération. Gros bisous Marie
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      magali

      le 18/09/2023 à 08:09
      Merci Marie. Je vais continuer d’y réfléchir. Je ne sais trop quoi faire aujourd’hui. Tout me pèse et m’écorche voire m’égorge. Un jour à la fois comme tu dis. Oui.
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    Christelle

    le 17/09/2023 à 22:09
    Tu n’as pas à être désolée, car ça peut arriver à absolument tout le monde de se sentir au fond du gouffre. Personne n’est à l’abri Surtout, il faut lire ce qui te fait envie… Je croise les doigts pour que tu remontes cette pente au plus vite. Bisous
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      magali

      le 18/09/2023 à 08:09
      Merci Christelle. Avec la perte de mon bien aimé, c’est comme si mon cœur s’arrêtait de battre. Parfois je ferme les yeux et je rêve que je le retrouve.
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    Sylvie

    le 17/09/2023 à 22:09
    Bonsoir, amie dans la tristesse, comme je suis désolée de lire que tu ne vas pas bien ! Je m’en doutais bien un peu, ne te voyant presque plus ces derniers temps, excepté quelques commentaires. Christine (Babounette) à dit quelque chose de très important dans son message, et c’est je crois ce qui m’a moi-même empêché de sombrer à une époque : il faut savoir pardonner, déposer son fardeau. J’avais un très gros passif avec ma mère, cela m’empoisonnais complètement la vie et je me culpabilisais beaucoup de tant lui en vouloir. J’ai déjà livré ça et là quelques éléments de mon enfance, tu comprends sans doute de quoi je parle. J’ai fait beaucoup de bêtises à cause de ça, tant dans ma jeunesse que plus tard. Et, à l’aube de la cinquantaine, j’ai décidé de faire la paix, d’arrêter de me torturer avec ce lourd passé et d’aller de l’avant. Dix ans plus tard, le bilan est plutôt positif, même si c’est parfois difficile car elle ne m’épargne guère quand on se parle, et mes frère et soeurs n’ont eux pas réglé leurs propres conflits avec elle. Et comme je suis l’aînée, c’est toujours vers moi qu’on se tourne pour jouer l’intermédiaire. Mais j’ai appris à faire passer mes propres priorités avant les difficultés issues du passé. Je suis passée par la case HP, les anti-dépresseurs, et d’autres choses aussi. Il m’a fallu du temps, des amis, et j’ai la chance aussi d’avoir un mari qui m’a beaucoup épaulé. Mais J’ai fini par trouver un équilibre. Et c’est vraiment ce que je te souhaite aussi ! Je t’embrasse, courage !
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      magali

      le 18/09/2023 à 08:09
      Oui il me faudrait déposer mon fardeau. M’autoriser les larmes qui gonflent et gonflent dans mon ventre. Mais laisser seul mon fils ici me culpabilise énormément. Je ne sais pas. Je verrai.
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    Babounette

    le 17/09/2023 à 21:09
    Oui Magali, plusieurs fois, et la dernière parce que je n’avais plus envie de vivre. Et que j’avais fait ce qu’il fallait pour ça.Pourtant j’ai trois enfants. À cette époque je n’avais pas encore de petits-enfants. Faut croire que c’était pas l’heure à quelques minutes près. Et je suis là, 24 ans plus tard. J’ai trouvé la force de donner le coup de pied qui m’a fait remonter à la surface. En milieu hospitalier, tu seras écoutée, et puis, c’est pas une prison non plus, si tu ne t’y sens pas bien, tu peux sortir. Renseigne toi bien, et lance toi. Chaque dépression est unique, comme tu es unique aussi, tu trouveras le déclic j’en suis sûre, même si ça prend du temps. Je t’embrasse très fort.
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      magali

      le 18/09/2023 à 09:09
      Oui ma babounette, je vais y réfléchir. J’attends un signe de vie de ma psychologue. J’ai peur d’abandonner mon fils et mes animaux. Qu’on me force à vivre alors que c’est tout l’inverse que je souhaite.
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    babounette

    le 17/09/2023 à 20:09
    Bonsoir Chère Magali, petite « bête à bon Dieu «  joli surnom de la jolie coccinelle. Que te dire ? Surtout pas de conseil, étant passée par la trajectoire dépression grave, je me suis plus qu’à mon tour sentie très très seule. Au fil du temps, par hasard, j’ai rencontré les personnes qui m’ont soulevée, j’ai beaucoup lu aussi. J’ai mis beaucoup de temps, mais j’y suis arrivée, Du fond de l’abîme, j’ai vu une petite luciole qui m’a fait signe, la lumière est revenue petit à petit, avec parfois des pannes de courant, mais je peux te dire qu’on peut s’en sortir. On n’oubliera certes pas nos blessures, mais on devient meilleur avec soi même, il faut pardonner aussi, déposer son fardeau , on se sent alors tellement plus léger. Courage Magali et surtout, continue ton blog, lis, fais-toi du bien, aie confiance en toi et parle avec des personnes qui t’écouteront avec empathie et elimine celles qui peuvent te faire du mal . Babounette
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      magali

      le 17/09/2023 à 20:09
      Coucou ma chère Babou, es-tu passée par la case hospitalisation pour aller mieux ? Je suis très peu entourée voire pas entourée du tout. J’ai peur babounette, tellement peur…
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    Brust

    le 17/09/2023 à 19:09
    Toujours des livres très intenses dans ce que tu proposes, Tu me donnes des frissons à chaque fois. Courage 😘
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      magali

      le 17/09/2023 à 20:09
      Merci Chrystelle, Je ne sais rien lire de plus joyeux en ce moment. J’en suis bien désolée. Mon cerveau s’est perdue dans une zone désaffectée où il fait noir et bien froid.
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    Marie Pierre

    le 17/09/2023 à 19:09
    C’est pas la grande forme, à ce que je vois. Moi aussi j’ai été borderline avec une dépression sévère en 2017. Je me suis accrochée, je suis toujours suivie. Cela m’a value 2 mois et demi d’hospitalisation dans une clinique privée sur Paris. Je vais bien, mais reste sensible au stress, donc je fais mon travail et j’ai ma vie à côté, mon mari à la retraite un fils de 25 ans encore à la maison et un fils de 30 ans, en couple. J »ai lu à la folie, j’ai eu l’impression de me revoir 6 ans plus tôt donc je n’ai pas fait de chronique. Il faut parfois lâcher prise sur le passé. Ce n’est pas simple, sinon écris moi sur mon mail perso Je t’embrasse très fort. Marie
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      magali

      le 17/09/2023 à 20:09
      Est-ce que ça t’a aidée d’être hospitalisée toi ? J’ai tellement peu envie de vivre qu’aller la bas me semble contre productif. Je ne sais plus…
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    David

    le 17/09/2023 à 16:09
    Autant pour moi… J’ai confondu avec Thierry Werts 🫣
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      magali

      le 17/09/2023 à 20:09
      Ah non ce n’est pas le même Thierry celui que tu aimes lire. Le mien est noir, poète, mort, désespéré.
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    David•

    le 17/09/2023 à 14:09
    Un livre qui semble bien documenté sur des bases solides… Il faut parfois accepter de plonger dans des eaux très profondes avant de pouvoir retrouver l’air libre… Par contre je ne connaissais pas encore ce livre de Thierry.
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      magali

      le 17/09/2023 à 16:09
      Coucou David, l’autrice ici est psychologue clinicienne, elle connaît ce type de maladie qui ravage de l’intérieur et se voit très peu. Pour l’homme qui penche, s’il t’intéresse je te le donnerai. Ce sont de petits chapitres explorant son désarroi et son quotidien au sein d’une clinique. Je crois qu’il s’est donné la mort peu de temps après.

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