La Coccinelle des livres

La véritable histoire de Gaya Sharpe

Livre écrit par : Anne Steiger Maison d’édition : Exergue Nombre de pages : 329
Chronique créée le 18/06/2023 23 commentaires

4è de couverture


Tous les ans, à date fixe, la nuit de son anniversaire, la petite Gaya Sharpe meurt pour renaître. Tout se passe en 71 minutes exactement, une année entière pour elle. Louis, son père, veuf inconsolable et oisif alcoolique, tente d’apprivoiser cette fillette aux pouvoirs stupéfiants et de l’élever comme une enfant  » normale « … qu’elle ne peut pas devenir.
Anniversaire après anniversaire, jusqu’à l’âge de sept ans, il parvient tant bien que mal à réguler la puissance de Gaya, à comprendre ses chants miraculeux, sa troublante communication avec les plantes et les petits animaux, son lien céleste avec sa mère, morte en couches.
Louis découvre en réalité que les merveilleux talents de sa fille servent un projet élaboré en haut lieu : mener l’espèce humaine vers une prise de conscience que les tragédies accumulées rendent désormais impérieuse.

Première page 

Deux années se sont écoulées depuis l’extraordinaire coup de massue que le monde a reçu sur la tête. Ce fameux jour, le mercredi 20 juillet, cette fameuse heure, 21 heures 34, l’irréversible et terrible processus s’est enclenché sur toute la surface du globe. Pendant un temps, le monde a semblé continuer de tourner comme si tout allait parfaitement bien, et puis, neuf mois plus tard, le dernier enfant naissait dans une banlieue du Caire, le tout dernier humain.

À fleur de peau, l’humanité est impatiente d’entendre la véritable histoire de celle qu’elle considère comme l’unique responsable de cette extinction de masse: ma fille.

Je m’appelle Louis Sharpe et je suis le père de Gaya Sharpe, connue de tous aujourd’hui. La personnalité infiniment complexe de mon enfant a déjà fait l’objet de centaines de livres, d’émissions, de documentaires et d’études dans des dizaines de langues. Nulle mansuétude dans ces biographies. Nulle subtilité. Parfois, je n’y reconnais même pas ma gamine. Toutes passent à côté de l’essentiel: ce feu intérieur inépuisable qui n’a jamais cessé de brûler chez Gaya. Toutes traitent ma fille comme une sorte d’envahisseur ou comme une espèce de demi-dieu. Gaya nous a-t-elle sauvés ou nous a-t-elle condamnés? Tout le monde tranche. Tout le monde penche. D’un côté ou de l’autre. Alors qu’en réalité, elle a fait les deux. C’est difficile à saisir. C’est difficile de concevoir que cette drôle de fillette nous a condamnés pour nous sauver de quelque chose que l’on ne pouvait même pas percevoir ou mesurer au moment où c’est arrivé.

Le jour de la Dernière Conception, ma fille parachevait ce qu’elle a longtemps appelé sa « mission», sans vraiment savoir de quoi il retournait. C’est qu’il nous en a fallu du temps pour comprendre. Comprendre que ce long travail avait débuté le jour de sa naissance, et même probablement bien avant. Comprendre que l’Homme était le problème, mais qu’il était aussi, peut-être, la solution. Comprendre surtout que notre rapport au vivant était la clef, que c’était là-dessus qu’il nous fallait travailler d’arrache-pied.

Au plus fort de la crise, juste avant que Gaya ne prenne sa terrible décision, ma fille me disait d’une voix douce, presque amère tant elle était douce: « Il faut tout réinventer, sinon nous perdrons tout.» Elle dit aussi un jour qu’elle se représentait bien l’époque où les hommes répugneraient sincèrement «à la simple idée d’écraser une mouche». Voilà très concrètement ce qu’il nous faut entreprendre pour « tout réinventer»: un homme qui réfléchisse au bien-fondé de chacune de ses actions vis-à-vis du vivant, un homme qui réfléchisse avant d’écraser une mouche.

Depuis deux ans, nous nous noyons dans tout ce qu’il y a de sombre autour de nous. Nous nous demandons ce que nous pouvons faire. Beaucoup se disent qu’il est trop tard et ne font rien.

Nous observons nos enfants, ceux que nous appelons désormais «les derniers», avec terreur, tristesse et nostalgie. Or c’est avec espoir que nous devrions les considérer. Quand les vieux s’éteindront, que les humains se raréfieront, les très jeunes, les bébés d’aujourd’hui, seront les dernières femmes et les derniers hommes.

Ce seront eux qui feront la différence. Entre leurs mains: l’avenir de l’humanité. Au creux des nôtres: leur éducation, leurs futures actions. Nous avons une génération pour inventer une nouvelle manière d’être humain. Une génération, c’est peu, nous le savons.

Mais c’est suffisant pour opérer une révolution globale et radicale.

Gaya Sharpe s’est autoproclamée prophète d’un avenir où l’égoïsme, la rapacité et la volonté de puissance seraient bannis. Ce que nous appelions autrefois une utopie ou un mythe, ce qui nous faisait sourire avec arrogance et condescendance, est en réalité tout à fait possible et même nécessaire au stade où nous en sommes. C’est pourquoi je tiens à raconter la véritable histoire de ma fille, Gaya Sharpe. Parce que je suis le père de cette enfant-là, parce que j’ai été le premier témoin, celui qui aura été présent depuis le premier jour, il était important que je prenne la plume – Gaya elle-même me l’a souvent réclamé.

Voici donc le récit des merveilles de mon étonnante fillette, petite âme joyeuse qui s’est mise au service des humains et qui continue de croire en eux. Les faits sont incroyables, surnaturels et fantastiques, mais ils font partie de notre réalité désormais. Puisse l’histoire de Gaya nous aider à briller. Puisse l’espoir qu’elle a placé en nous se concrétiser. Puisse l’Homme renaître un jour.

LOUIS SHARPE

Extrait

« Souviens-toi ce que tu as appris là-bas, me dit-elle. Les petits gestes. Les mains tendues. Le bain que l’on fait couler pour sa femme. Le dîner qu’on lui prépare. L’envie de faire plaisir. L’envie de faire du bien. Le plaisir d’aider son prochain. Il n’y a que ça qui compte, les petites choses. Aimer ses amis, ses parents, ses voisins, son jardin, son chien est la richesse suprême. Aimons-nous. Pas parce que c’est bohème, beatnik, religieux, moral, bon pour la santé, la psyché, le palpitant, l’Alzheimer ou le transit intestinal, aimons-nous pour nous sauver. Ce n’est pas naïf, c’est une urgence.»

Chronique 

La véritable histoire de Gaya Sharpe :
un immense coup de coeur des plus lumineux.
Quel honneur d’avoir lu La véritable histoire de Gaya Sharpe. Les mots me manquent, je tremble et frissonne encore tant cette histoire a réveillé en moi une montagne d’émotions. Surtout, ne passez pas à côté de ce livre, il est d’une rare beauté comme on en lit peu, ce genre de beauté qui vous cueille et vous transcende des jours durants, des jours plus tard. L’histoire de Gaya trouble, émeut, conscientise, chamboule littéralement.
Quand vous ouvrirez ce livre, vous vous apprêterez à partir en voyage avec Gaya, de sa naissance jusqu’à ses sept ans, sept années ce serait le temps qu’il faudrait pour connaître toutes ses vies et les secrets des plus lumineux aux plus sombres de la Terre.
Gaya émeut, petit bout d’enfant qui va vivre au détriment de sa mère Lili qui décèdera peu de temps après sa naissance laissant à Louis Sharpe toute la responsabilité de cet enfant étrange, au destin détonnant. C’est lui, Louis qui va nous raconter l’histoire après la catastrophe mondiale survenue il y a deux ans.
Gaya, petit être de lumière qui chante, qui danse, qui chérit chaque parcelle de nature. Gaya qui veut aller vivre avec sa maman au pays de la lumière. Gaya petite fille aux dons incroyables qui fera la pluie et le beau temps de son papa.
« Ce chant avait une douceur surnaturelle, de quoi attendrir les cœurs les plus durs, comme si elle chantait pour les anges, les cieux ou les dieux. L’impression était celle d’une intemporalité, d’une universalité. C’était le chant de tout temps et de tout lieu, un chant sacré qui parlait au cœur et le faisait frémir. »
L’auteure nous relate avec une précision cinématographique chaque année de Gaya avec son père. On la voit évoluer, grandir et s’épanouir en communion avec la lumière, la nature, l’amour. Son père aura ici lui aussi un très grand rôle. On le voit batailler ferme pour suivre sa petite Gaya mais le fil conducteur sera toujours l’amour.
Les messages véhiculés dans ce livre (ni trop ni trop peu) sont plus qu’une piqûre de rappel sur l’élémentaire et notre rapport au monde.
« Si l’on considère le nombre de choses que nous avons dans cette maison et dont nous pourrions nous priver, nous sommes riches. Nous avons un toit solide à présent et un jardin pour nous nourrir, c’est suffisant. La sobriété est joyeuse, Papa. Elle est la clé. Il faut apprendre à marcher légèrement sur la Terre, discerner le nécessaire du superflu, passer de la peur du manque à l’abondance de l’être. »
Je n’en dirai pas plus sur les événements qui pimentent cette histoire. Tout dans ce livre est cadeau. L’écriture, l’histoire m’ont enveloppée dans une chaleur rarement ressentie avec un livre. J’avais besoin d’avancer doucement dans ce livre pour ressentir, réfléchir, m’imprégner toute entière de Gaya. Je n’avais pas envie que l’histoire se termine, la dernière page me faisait peur. Un autre livre me fait peur car on ne lit pas La véritable histoire de Gaya Sharpe pour se distraire ou en « enfilant » livre sur livre mais pour faire grandir et pousser son cœur et son âme. Tout ici n’est qu’émotions, ressentis, messages de lumière. Même en étant athée et fermé à toute forme de spiritualité, l’auteure parvient à nous ouvrir le cœur et nous faire ressentir une pleine empathie et attachement à cette petite Gaya.
Quand j’aurai peur, quand j’aurai froid, quand je douterai, quand je pleurerai, je penserai à Gaya pour qui le don de soi, l’amour, l’empathie étaient autant de qualités pour vivre heureux et rendre heureux.
Ce livre est proposé en voyage sur Instagram, il va parcourir la terre entière et j’en suis ravie ! Je suis la deuxième chroniqueuse à avoir eu la chance de partir à la découverte de Gaya.
Pour vous Anne ou vous lecteurs pour qui les mots respect, amour, famille, nature résonnent, n’hésitez pas après avoir rencontré Gaya à découvrir ce très beau livre de Anne Bagrance: Le fils récompense https://www.babelio.com/livres/Bragance-Le-fils-recompense/427013
Le fils récompense et La véritable histoire de Gaya Sharpe sont les deux livres qui m’ont procuré un tel bonheur au fond de moi.

L’auteure: Anne Steiger


 

Anne Steiger a eu le gentillesse de répondre plus que positivement à ma petite demande d’interview. Voici ce qu’elle nous confie concernant la genèse autour de Gaya.

 

Avec le recul, je crois que Gaya fut pour moi un livre-pansement, un livre-médicament, un livre prise de conscience.

J’ai entamé la rédaction de ce livre à l’issue d’une longue maladie (l’endométriose – sujet sur lequel j’ai consacré un livre de témoignages et d’enquête – je suis journaliste de profession). A l’époque, j’entamais aussi une forme de deuil – la prise de conscience que cette maladie allait m’empêcher d’avoir des enfants.
Devenue très précaire suite à ces années de galère (RSA, célibat, sans toit), je pars écrire en Bretagne dans un petit appartement prêté par mes parents (reconnaissance éternelle !🙏😁). Je n’ai pas la moindre idée de l’histoire que je veux raconter. Je me retrouve seule là-bas, avec mon chien. Une solitude à la fois recherchée et subie.
Avec Brindille, feu ma petite chienne, nous entamons de longues marches sur cette côte bretonne. Et j’ouvre les yeux – enfin ! j’ouvre les yeux ! La nature me berce, me guérit, me parle, m’accompagne. Jusque-là hyper urbaine, je prends conscience de mon ignorance, de mon analphabétisme, de mon aveuglement. Ces oiseaux, ces plantes, ces arbres, ces fleurs, ces insectes que je croise et qui me font tant de bien, je ne sais même pas les reconnaître – encore moins les nommer. Je ne les connais pas. Je ne les avais jamais remarqué jusque-là. Pour moi, tous les arbres étaient « des arbres », tous les oiseaux étaient « des oiseaux », tous les insectes étaient piquants et invasifs, etc. Vous voyez un peu le niveau ? 😳
Il y a donc… ce deuil de l’enfant que je n’aurais jamais (je m’invente une petite fille), cet émerveillement face une nature qui me donne tant, cette frustration/culpabilité de ne pas la (re)connaître – et en même temps, mes premières lectures sur l’anthropocène. J’apprends à aimer le vivant qui m’entoure au moment même où je prends conscience de sa grande fragilité. Le coup de foudre ET le coup de massue – Bing !
Ma petite Gaya, ma petite fille imaginaire qui, au fil des mois et des années (3 ans d’écriture) devenait si réelle dans mon esprit (j’ai vraiment appris à l’aimer), ne pouvait qu’aborder cette question-là : qu’avons-nous fait et que pouvons-nous faire ?

Anne Steiger vit désormais dans les Alpilles, où elle habite désormais avec son conjoint. Gaya a changé sa vie, me confie-t-elle. Deux longues années pour trouver un éditeur. Personne ne voulait de Gaya, qualifiée d’Ovni. Le premier éditeur démarché a eu un coup de coeur pour… l’autrice ! Et ils partagent désormais des jours heureux près des Baux-de-Provence – grâce à Gaya !

Qui partira à la rencontre de Gaya Sharpe ? 

Commentaires

23 commentaires

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    Sandrine (100Dreams)

    le 03/07/2023 à 07:07
    Coucou Magali, J’aime la belle lumière qui transparaît dans ton billet, les messages sous-jacents. Je le lirai.
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      magali

      le 03/07/2023 à 20:07
      Coucou Sandrine, Oui n’hésite pas à lire ce roman. Chrystèle (HordeDuContrevent) l’a lu et beaucoup aimé. C’est un roman empli de profondeur et de lumière. Une petite fille que l’on a envie de serrer dans ses bras et de garder dans son coeur.
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    Jeanne

    le 25/06/2023 à 11:06
    Magnifique présentation Magali. Le témoignage de l’autrice m’a énormément touchée. Que d’émotions en découvrant ce parcours hors norme, cette prise de conscience du vivant. C’est beau et donne envie de lire le livre.
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      magali

      le 25/06/2023 à 15:06
      Ce livre est un gros coup de coeur. J’ai partagé ce livre et la photo de l’auteure sur la page d’accueil de mon blog. Tant ce livre est mémorable.
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    Chrystèle

    le 23/06/2023 à 18:06
    Ton commentaire suite au mien me conforte dans ma commande pour ce livre hier…tu me mets déjà des étoiles dans les yeux…Merci Magali !
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      magali

      le 23/06/2023 à 23:06
      Merci Chrystele. Vive les étoiles, la nature, le soleil, les animaux. Prends bien soin de la petite Gaya, petite fille du soleil.
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    Marie-Pierre

    le 22/06/2023 à 15:06
    Quel hommage tu rends à Gaya, au livre et surtout à Anne Steiger, chère Magali ! Un texte sublime pour un livre qui a l’air de l’être tout autant. Si je le lis, je reviendrai vers toi et ton blog. Des bises.
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      magali

      le 23/06/2023 à 15:06
      Merci Marie-Pierre, N’hésite pas à plonger dans ce merveilleux livre. Reviens vers moi quand tu le commenceras afin de faire revivre cette petite fille incroyable. Je prendrai Gaya dans mes bras. Amitiés et bises.
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    Chrystèle

    le 22/06/2023 à 11:06
    Oh, quelle histoire !! Cela me fait penser, mais en version beaucoup moins anglo-saxonne, au livre Replay lu récemment où un homme revit sans arrêt une tranche de vie tout en se souvenant de tout avant. La génèse du livre que nous découvrons grâce à l’interview est touchante. Rien que la première page me happe…Mille mercis pour la découverte Magali ! et quelle richesse ces mots de l’auteure !
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      magali

      le 23/06/2023 à 15:06
      Coucou Chrystèle, j’avais commencé Replay mais je l’ai abandonné, je n’ai pas aimé ce livre. La véritable histoire de Gaya Sharpe n’a rien à voir avec Replay. C’est un livre avec une résonnance spirituelle, écologique, une note fantastique et de la lumière en veux tu en voilà. Un livre éblouissant d’où se dégage une aura incroyable. Des messages authentiques à fleur de peau qui picote ton coeur, te fait regarder les oiseaux et ton environnement sous un autre oeil. Des messages d’amour de toute beauté qui te donnent envie de serrer dans tes bras ceux que tu aimes. Bref, un livre -pépite qui fait un bien fou.
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    Diana Auzou

    le 20/06/2023 à 08:06
    Chère Magali, Suis profondément touchée par la lumière et la délicate sensibilité de ta plume, par ton message qui se joint à tous ceux qui aiment le vivant. Oiseau de passage dans ton blog, oiseau sans plumes, aux ailes imaginaires, souvent meurtries par ce que les hommes ne peuvent toujours pas s’empêcher de « distribuer », j’espère que les voix qui se font entendre, de plus en plus nombreuses et solidaires, réussiront à garder le vivant juste par le simple don de l’amour. Je reviendrai vers toi une fois lu ce livre. Un grand sourire, en guise de merci, pour toi et pour Anne Steiger.
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      magali

      le 20/06/2023 à 12:06
      Chère Diana, Merci merci d’avoir lu mon bel article sur ce merveilleux livre. Merci merci d’avoir pris le temps d’un beau message qui vole jusqu’à moi, petite coccinelle. Reviens me voir par ici quand tes yeux et ton cœur se pencheront sur cette petite Gaya, petite fille de lumière. Reviens m’écrire tes impressions afin de faire revivre Gaya auprès de moi. Ce livre est une pépite, il gonfle le cœur d’amour, et de vérités infinies. Amitiés.
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    Anne Steiger

    le 19/06/2023 à 18:06
    Ô petite coccinelle du bonheur ! Merci d’avoir si bien parlé de Gaya et de l’avoir si bien comprise. Grâce à vous je viens de comprendre une chose : Gaya se lit avec le cœur. De fait, elle ne s’analyse pas, ne se résume pas – ce n’est qu’en parlant des émotions qu’on a eu à la lire que l’on peut parler de ce livre. Merci Magali d’être cette bonne fée qui s’est penchée avec tant de bienveillance sur le berceau de Gaya pour la diffuser et la faire vivre – croisons les doigts pour qu’elle fasse un long et grand chemin pour ouvrir les consciences et les cœurs🤞 🌍✊
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      magali

      le 19/06/2023 à 22:06
      Merci Anne… Votre livre m’a poignardée le cœur avec lumière et émotions. Jamais je n’oublierai la petite Gaya. J’achèterai votre livre pour le relire plus tard et reprendre le voyage auprès de cette petite fille du soleil.
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    Afleuy

    le 19/06/2023 à 11:06
    Entre tes mots et ceux de l’auteur comment ne pas être convaincue! il ne va pas tarder à rejoindre ma PAL merci pour la découverte
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      magali

      le 19/06/2023 à 12:06
      Je t’assure que ce livre mérite beaucoup mieux que l’ombre d’une PAL 🫣🫣 A force de lire des chroniques sur ce livre, je me rends compte qu’il est impossible de rendre toute la lumière sur ce livre. Certains parlent de conte écologique, d’autres de spiritualité, moi de lumière et d’émotions. Mais ce livre est tellement spécial que les mots ne peuvent que sembler trop petits. Si tu le lis, reviens près de moi avec Gaya. On aura des choses à se dire 💛🌍💛
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    Hedwige

    le 18/06/2023 à 22:06
    Oh Magali comme tes mots me bouleversent ! Merci pour cette belle proposition de lecture, surtout que, pour moi, tu es la première à un parler.
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      magali

      le 19/06/2023 à 10:06
      Merci Hedwige, n’hésite pas à lire ce roman, il est absolument merveilleux et inoubliable.
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    Babounette

    le 18/06/2023 à 18:06
    Je l’ai commandé chez mon libraire !
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      magali

      le 19/06/2023 à 10:06
      Reviens me voir quand tu le liras. Amitiés à toi et à Gaya, petite fille de lumière.
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    Babounette

    le 18/06/2023 à 18:06
    Merveilleuse chronique Magali, j’en ai les larmes aux yeux, les citations sont… j’ai pas de mot. Je le note, je vais le commander. Merci à l’autrice.
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      magali

      le 18/06/2023 à 18:06
      Je ne lis plus sur Babelio… si tu le lis, promets moi de venir m’écrire tes impressions et de refaire revivre Gaya près de moi 💛💛💛
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      magali

      le 18/06/2023 à 18:06
      Merci mille fois chère Babounette, Ce livre est absolument splendide ! Il fait un bien fou et t’enveloppe de chaleur, de lumière et d’amour. L’histoire de Gaya est intemporelle, inoubliable. Oui oui fonce le commander, tu verras, à peine commencé, tu vas le dévorer et en rêver la nuit… Quand je me couchais, j’avais des images folles et douces de cette petite fille, elle m’a accompagnée durant plusieurs jours et mon coeur est tout triste d’avoir tourné la dernière page. Merci Babou pour ta confiance.

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