La véritable histoire de Gaya Sharpe :
un immense coup de coeur des plus lumineux.
Quel honneur d’avoir lu La véritable histoire de Gaya Sharpe. Les mots me manquent, je tremble et frissonne encore tant cette histoire a réveillé en moi une montagne d’émotions. Surtout, ne passez pas à côté de ce livre, il est d’une rare beauté comme on en lit peu, ce genre de beauté qui vous cueille et vous transcende des jours durants, des jours plus tard. L’histoire de Gaya trouble, émeut, conscientise, chamboule littéralement.
Quand vous ouvrirez ce livre, vous vous apprêterez à partir en voyage avec Gaya, de sa naissance jusqu’à ses sept ans, sept années ce serait le temps qu’il faudrait pour connaître toutes ses vies et les secrets des plus lumineux aux plus sombres de la Terre.
Gaya émeut, petit bout d’enfant qui va vivre au détriment de sa mère Lili qui décèdera peu de temps après sa naissance laissant à Louis Sharpe toute la responsabilité de cet enfant étrange, au destin détonnant. C’est lui, Louis qui va nous raconter l’histoire après la catastrophe mondiale survenue il y a deux ans.
Gaya, petit être de lumière qui chante, qui danse, qui chérit chaque parcelle de nature. Gaya qui veut aller vivre avec sa maman au pays de la lumière. Gaya petite fille aux dons incroyables qui fera la pluie et le beau temps de son papa.
« Ce chant avait une douceur surnaturelle, de quoi attendrir les cœurs les plus durs, comme si elle chantait pour les anges, les cieux ou les dieux. L’impression était celle d’une intemporalité, d’une universalité. C’était le chant de tout temps et de tout lieu, un chant sacré qui parlait au cœur et le faisait frémir. »
L’auteure nous relate avec une précision cinématographique chaque année de Gaya avec son père. On la voit évoluer, grandir et s’épanouir en communion avec la lumière, la nature, l’amour. Son père aura ici lui aussi un très grand rôle. On le voit batailler ferme pour suivre sa petite Gaya mais le fil conducteur sera toujours l’amour.
Les messages véhiculés dans ce livre (ni trop ni trop peu) sont plus qu’une piqûre de rappel sur l’élémentaire et notre rapport au monde.
« Si l’on considère le nombre de choses que nous avons dans cette maison et dont nous pourrions nous priver, nous sommes riches. Nous avons un toit solide à présent et un jardin pour nous nourrir, c’est suffisant. La sobriété est joyeuse, Papa. Elle est la clé. Il faut apprendre à marcher légèrement sur la Terre, discerner le nécessaire du superflu, passer de la peur du manque à l’abondance de l’être. »
Je n’en dirai pas plus sur les événements qui pimentent cette histoire. Tout dans ce livre est cadeau. L’écriture, l’histoire m’ont enveloppée dans une chaleur rarement ressentie avec un livre. J’avais besoin d’avancer doucement dans ce livre pour ressentir, réfléchir, m’imprégner toute entière de Gaya. Je n’avais pas envie que l’histoire se termine, la dernière page me faisait peur. Un autre livre me fait peur car on ne lit pas La véritable histoire de Gaya Sharpe pour se distraire ou en « enfilant » livre sur livre mais pour faire grandir et pousser son cœur et son âme. Tout ici n’est qu’émotions, ressentis, messages de lumière. Même en étant athée et fermé à toute forme de spiritualité, l’auteure parvient à nous ouvrir le cœur et nous faire ressentir une pleine empathie et attachement à cette petite Gaya.
Quand j’aurai peur, quand j’aurai froid, quand je douterai, quand je pleurerai, je penserai à Gaya pour qui le don de soi, l’amour, l’empathie étaient autant de qualités pour vivre heureux et rendre heureux.
Ce livre est proposé en voyage sur Instagram, il va parcourir la terre entière et j’en suis ravie ! Je suis la deuxième chroniqueuse à avoir eu la chance de partir à la découverte de Gaya.
Le fils récompense et La véritable histoire de Gaya Sharpe sont les deux livres qui m’ont procuré un tel bonheur au fond de moi.