Le deuil ne se guérit pas en un jour

Après une parenthèse de plus de onze semaines, je tenais absolument à vous parler de ce livre qui m’a beaucoup aidée durant mes premiers jours d’hospitalisation.

Le deuil était au coeur de mes préoccupations : ce livre couplé à une écoute thérapeutique m’a permis de libérer toutes les larmes de mon coeur. Agathe Van Reeth pose des mots justes sur l’importance des larmes, l’importance de crier son chagrin. Afin de le sortir un peu de soi, afin de pouvoir concevoir d’avancer malgré tout. Je te dédie mon Ami de là-haut la joie que j’ai retrouvée par ci par là, l’écoute attentive dont j’ai été gratifiée. Tu es et resteras ma plus belle rencontre ici bas.

Chronique : Inconsolable ; Agathe Van Reeth

Loin de chez moi, j’ai terminé ce livre qui m’a fait très chaud au cœur. Un livre coup de coeur. J’ai épinglé des tas de passages que je vous partage plus bas. Sachez juste que ce livre, si vous traversez un deuil deviendra aux premières pages votre meilleur allié. L’auteure parle du deuil, du vide, de la tristesse avec des mots d’or, elle nous donne la permission (enfin) de pleurer et d’être triste. Et misère que ça fait du bien !
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« Dites-moi au moins que je m’en sortirai. Peut-être. L’inconsolable est sans prophète ni tambour. Mais alors, à quoi bon ? Fausse route: l’insondable n’est pas un alibi. Il est la preuve que vous êtes bien en vie, et n’empêche pas la bonne humeur. »
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« L’amour de mon père (ami/amoureux,…) est irremplaçable: cette qualité d’amour-la, je sais que je ne l’aurai plus. Elle ne continuera à exister que sous la forme du souvenir. Et pour l’instant, le souvenir, je n’en veux pas, je suis trop triste d’avoir perdu le présent pour trouver dans le souvenir la moindre consolation. Laissez-moi pleurer la perte de mon père (ami/amoureux) au présent avant de me moucher avec mes souvenirs. »
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« Madame la tristesse, je rêve d’une tristesse qui soit aussi simple que : je suis triste, je pleure. Mais c’est toujours plus compliqué. Je suis triste, je me renferme, je ne réponds plus, je suis agressive, je ne trouve pas mes mots, j’en veux à la terre entière de ne pas voir ma tristesse que je porte malgré moi comme un secret. »

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Tout dans ce livre est 𝘀𝗼𝘂𝗹𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁/𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁é/𝗹𝗶𝗯é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻.
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🗯 𝙴𝚝 𝚟𝚘𝚞𝚜, 𝚕𝚎 𝚍𝚎𝚞𝚒𝚕, 𝚕𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚐𝚛𝚒𝚗, 𝚚𝚞𝚎𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚟𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚛𝚎𝚏𝚞𝚐𝚎? 𝙵𝚊𝚒𝚝𝚎𝚜-𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚒𝚗𝚌𝚘𝚗𝚜𝚘𝚕𝚊𝚋𝚕𝚎𝚜? 𝙲𝚎 𝚕𝚒𝚟𝚛𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚏𝚎𝚛𝚊𝚒𝚝 𝚕𝚎 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚐𝚛𝚊𝚗𝚍 𝚋𝚒𝚎𝚗.

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Je tiens à remercier ces petits et grands soleils durant mon hospitalisation: Louisa, Michel, Théo, Lorenz, Rudy, Alexandra, Brigitte, Pascal, Margaux, Fiona, Bernadette, Linda, Paul, Antoine, Cyrielle, Tiffany,…