La Coccinelle des livres

Mort aux cons

Livre écrit par : Carl Aderhold Maison d’édition : Le Livre de Poche
Chronique créée le 14/07/2018 0 commentaire
Ce long roman (peut-être cent pages de trop) m'a donné le tournis et m'a assez dérangée même si je l'ai lu d'une traite.

« Mort aux cons » nous laisse tout le loisir de parfaire notre définition de la connerie. Pour le héros dont l'identité est inconnue, la connerie commence n'importe où si tôt que Monsieur se trouve énervé.
On découvre donc un homme qui ne supportant pas les ronronnements d'un chat puis ses coups de patte le balance par la fenêtre. Mort s'en suit ainsi que le soulagement de l'homme d'avoir évacué sa colère. Ce sera le début d'une révélation : il faut en finir avec les cons (ou bien soulager ses énervements ?).
Il faut croire aussi que le jugement que l'on porte sur autrui dépendra étroitement de notre limite de tolérance et surtout de notre bagage humain.
Tous les cons que ce personnage dérangé a supprimés m'a semblé tout à fait surréaliste.
Ce roman passe à côté de la vraie bêtise humaine pour mettre en avant les broutilles quotidiennes. En tout cas, je n'avais pas bon de m'imaginer discuter avec cet homme, un rien l'amenant à poser l'étiquette de con.
On peine aussi à le comprendre cet homme aigri, comment a t'il pu en arriver à un tel massacre ? L'auteur ne prend pas la peine de lui trouver des excuses. Les émotions sont aussi manquantes dans ce roman. Je l'ai lu parce qu'il se lit vite, que l'écriture est fluide mais le sujet me semble bâclé.
Je retiens quelques bons passages humoristiques, un chouïa de tendresse à l'hopital auprès de la petite vieille délaissée et quelques phrases vivifiantes lors de sa consultation chez la médium.
Le psychologue avait un bon rôle jusqu'à ce que cela en devienne de nouveau très sarcastique.
Le passage sur sa recherche de la définition d'un con m'a semblé inutile et bien trop long.
Un roman qui se lit vite mais à côté du sujet.

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