Fabuleuse ! Cette histoire vraie est un énorme souffle d’humanité qui m’a fait chaud au cœur.
Dion est un marathonien de haute voltige habitué aux courses de l’extrême. Quand il arrive au désert de Gobi pour sa semaine de marathon, un petit chien, couleur sable avec de grands yeux noirs vient s’accrocher à lui.
Dion s’efforce à faire fuir l’animal de peur qu’il se blesse parmi tous les coureurs mais le chien tourne autour, s’accroche à ses guêtres et lorsque la course commence, le petit chien brun ne lâchera pas Dion d’une semelle.
On suit dans cette histoire tout un parcours de vie et surtout d’amour entre Dion et ce chien baptisé Gobi qui l’aura choisi lui, parmi tant d’autres. C’est progressivement que l’attachement va se créer pour devenir indélébile. Lors du moment du retour, Dion a décidé du sort de Goby, il repartira avec lui et son épouse Lucja au Royaume-Uni. Mais en Chine, rien n’est simple et Dion va se retrouver dans multiples péripéties pour rapatrier son nouvel ami.
Pas l’ombre d’un ennui dans ce livre mais une très grosse vague de douceur, une bouffée d’humanité de celle qui gonfle le cœur. Dion mettra sa vie entre parenthèse pour Gobi, il donnera tout ce qu’il peut pour lui et ça fait chaud au cœur une telle leçon d’humanité envers un chien vagabond.
Je comprends que cette histoire ait ému une grande partie de la population avant l’idée d’écrire ce livre. L’histoire de Gobi et Dion n’est qu’un océan d’amour, un coup de foudre entre un homme et un chien errant qui décida sous 53 degrés de faire de cet homme son meilleur ami pour la vie. Magnifique, superbe, longue vie à toi Gobi.