Voici mon quatrième roman lu de Bussi (après Maman a tort-Nymphéas noirs et J'ai du rêver trop fort). Je pense que je vais arrêter les frais ici. Cet auteur n'est visiblement pas ma tasse de thé.
Le point de départ de cette histoire est simple, le crash d'un Airbus sur le mont Terrible dans le Juras, tous les passagers sont morts excepté un nourrisson de trois mois rescapé du crash, réchauffé par les flammes du crash.
Deux nourrissons du même âge étaient présents dans l'avion, et il est impossible d'identifier de source sure ce nourrisson. Une petite fille aux yeux bleus.
Les deux familles vont alors se déchirer pour que leur revienne ce bébé.
Pour les grands parents Carville, pas de doute. Il s'agit de Lyse-Rose. du côté des Vitral, nul doute non plus, c'est Emilie ce bébé.
Le nourrisson deviendra Lylie, un entre deux entre Emilie et Lyse-Rose.
Le jour de ses dix-huit ans, Lylie s'enfuit pour un grand voyage dont on ne sait rien jusque bien plus tard.
Ce roman qui aurait pu être un très grand livre vu l'intérêt du fond m'a laissé perplexe. Je m'attendais à découvrir les tourments d'une gamine sans identité alors que l'auteur ne s'intéresse aucunement ou très peu à elle. Elle disparaît du livre me laissant déjà frustrée. S'en suit alors une enquête de dix-huit ans via le journal de Crédule Grand-Duc, détective privé. Une enquête qui n'en finit et n'en finit pas. Que de longueurs. Se rajoutent à cette langueur des personnages antipathiques comme la possible soeur de Lylie du côté Carville, Melvina, une folle furieuse psychopathe. Sa grand mère est aussi très particulière. Tout ce monde semble obséder par Lylie que l'on considère davantage comme un lot de consolation que comme un être humain. Cette obsession m'a rendue tous ces personnages égoïstes et étrangers.
Marc le possible frère de Lylie du côté Vitral cherchera la vérité. Une vérité qui ne viendra que très tard et font des trois quart du roman, une enquête égoïste, inhumaine, rocambolesque, sans grand intérêt de mon côté.
Le seul roman de Bussi qui a retenu un peu mon attention jusqu'à lors c'est Maman a tort car l'auteur distille davantage d'informations scientifiques intéressantes avec des personnages plus entiers me semble t'il.
J'arrête ici mon voyage avec Bussi. Un auteur que j'aurai peut-être adoré il y a dix ou vingt ans mais aujourd'hui me laisse de marbre.
La Coccinelle des livres
Un avion sans elle
Chronique créée le 24/02/2020
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