J'avais bien aimé Juste une ombre de Karine Giebel. Pour son terminus elicius, je n'ai pas embarqué.
L'histoire d'une jeune femme, Jeanne, vingt-cinq ans qui prend le train tous les jours même heure direction le boulot, elle s'asseoit toujours à la même place, bref, un train-train quotidien où il ne se passe pour ainsi dire rien dans la vie de Jeanne. Jusqu'au jour où une lettre l'attend dans le train. Elle qui n'a pas d'ami ni d'homme, elle se retrouve charmée par cet inconnu qui semble lui vouer une admiration sans borne. La deuxième lettre est déjà moins enflammée puisque cet Elicius lui avoue avoir commis un meurtre la veille. Il ne compte d'ailleurs pas s'arrêter là, assoiffé par la vengeance.
Pour Jeanne, cela fait beaucoup. Surtout quand sa voix n'arrête pas de la mettre en garde et la pousse à avertir la police.
J'ai donc trouvé ce thriller rudement plat et creux, avec peu de personnages mal travaillés, inintéressants et surtout absolument pas crédibles. Des paires de claques oui à Jeanne. Des fantasmes pareils à son âge et une naïveté incroyable, non, c'est pas possible. Un agacement aussi, se parler à elle-même tout le long de l'histoire, pfff que j'ai trouvé ça lourd. Puis, j'ai attendu et attendu qu'il se passe quelque chose, que germent action, émotions, suspens, même pas, je me suis bien ennuyée.
Bref, le train peut bien siffler trois fois, je reste à quai.
La Coccinelle des livres
Terminus Elicius
Chronique créée le 18/04/2019
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