Misère mais quel thriller ennuyant au possible. Pas crédible pour un sou, je me suis ennuyée ferme.
Un hôpital à Saint-Florentin-sur-Lot déraciné de tout suite à une météo apocalyptique. Des blouses blanches, un veilleur de nuit et un patient amené en urgence d'un hôpital psychiatrique pour une malaria.
La quatrième de couverture annonce une nature qui se déchaine, des morts et des catastrophes inexplicables et une nuit longue. Et en effet ce thriller m'a semblé long comme jamais.
Ça frise le n'importe quoi tant il y a une panoplies d'invraisemblances et de clichés dans ce roman.
Un hôpital, ça grouille de malades. Ici, nulle vie, nulle ombre de ces patients. On semble avoir affaire à un hôpital illogiquement vide.
Bien sûr, pour tuer le temps, une petite partie de jambe en l'air entre infirmiers.
Et il va de soi que lorsque les premiers meurtres arrivent, c'est Julie l'interne infirmière qui s'occupe toute seule de mener l'enquête.
Aucune atmosphère oppressante dans ce livre, ni l'extérieur en émois ni les couloirs de l'hôpital ne m'ont semblé habités, faute certainement à un manque de descriptifs.
Surviennent les réponses et encore bien sûr elles semblent sorties tout droit de la cuisse de Jupiter sans la moindre corrélation entre les événements. Un policier apparaît soudainement, on apprend bêtement qui est le meurtrier, on rajoute le dossier psychiatrique long long long du fou furieux.
Nullement convaincue par ce thriller qui ne m'aura procuré aucun plaisir de lecture. Ah les thrillers et moi ne font pas bon ménage, je cogite trop et devine et analyse très vite les incohérences, l'atmosphère est aussi un élément primordial pour moi au même titre que l'aspect psychologique. Visiblement trouver chaussure à mon pied dans cette catégorie me semble compliqué. Next.
La Coccinelle des livres
Nuit blanche
Chronique créée le 11/03/2020
0 commentaire