Quand la maladie arrive, c'est tout un monde déraciné que perd Salvatore, un paysan calabrais. Lui qui aimait tant son village au soleil au milieu des oliviers, le voilà contraint d'aller vivre chez son fils à Milan pour les quelques mois en sursis. Pourtant, Salvatore se découvre un nouvel ami, son petit fils Bruno âgé de treize mois. C'est le coup de foudre pour le vieil homme et Bruno devient vite son unique raison de s'accrocher à la vie.
Salvatore est un homme aux idées bien arrêtées, de la vieille époque, il est aussi très fort marqué par la guerre où il a combattu. de nombreux parallélismes entre son angoisse durant la guerre et l'angoisse qu'il ressent pour le petit Bruno sont très bien exprimés. le grand père protège comme un lion son petit fils de l'éducation stricte des parents. Bruno devient vite l'allié à qui il va se confier et apprendre de la vie. Il place dans cet enfant ses espoirs de vivre un jour de plus, ses rêves d'en faire un homme.
Le sourire étrusque c'est la force de la transmission, c'est la place à l'essentiel, c'est le pouvoir de la rédemption dans un apprentissage incessant et inter générationnel.
La Coccinelle des livres
Le sourire étrusque
Chronique créée le 24/12/2018
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