Lors d'un retour dans la maison des grands parents, dans ce grenier qu'il faut vider, comme on remonte dans son subconscient, Catherine se souvient du premier été, celui de ses seize ans. Elle raconte à sa soeur, doucement, lentement, elle défait le secret qui pèse de là-bas.
Beaucoup de descriptions dans ce roman, de détails, autant de nécessités à plonger dans tous les contours de cet été.
Et puis, les volets s'ouvrent doucement, comme des paupières tâtant les premières lueurs du matin, ça se délie.
Une attirance, un émoi, une spontanéité pure qui vont s'entrechoquer aux a priori de l'autre monde, celui des « grands sages», des adultes dont la tête est descendue dans le coeur.
Un roman troublant avec une jolie écriture sur un sujet grave. Un peu trop de longueurs à mon goût mais passée outre, le premier été est un roman réussi.
La Coccinelle des livres
Le premier été
Chronique créée le 13/09/2018
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