Les amateurs de haïkus devraient se régaler en lisant ce petit livre.
L'histoire est celle d'un jeune facteur, Bilodo, célibataire, vivant une vie tranquille et aseptisée. Sauf que Bilodo ne recevant jamais de lettres décide de subtiliser les lettres qu'il doit poster, oh, à peine 24h, le temps d'une photocopie puis hop, il remet la lettre à son destinataire. Sa vie bascule quand il découvre les haïkus que s'adressent Ségolène, une guadeloupéenne et Gaston Grandpré, un écrivain en mal de notoriété.
Bilodo tombe fou d'amour pour Ségolène et décide de devenir poète à ses heures. S'en suit une progressive métamorphose où les haïkus viendront enflammer l'esprit de ce facteur émotif.
Un roman assez étrange, surtout par sa fin qui me laisse pantoise, un style contemporain avec comme une envie de le modeler à la sauce asiatique.
J'ai certes passé un bon moment avec ce livre qui nous donnerait bien envie d'échanger des haïkus à gauche à droite, de devenir poète pour charmer celui où celle que l'on convoite.
Juste un chouïa désarçonnée par cette confusion de style et par cette fin abrupte que je n'ai pas cernée, car un peu trop tirée par les cheveux ou sortie d'une formule perlimpinpin.
La Coccinelle des livres
Le facteur émotif
Chronique créée le 13/05/2020
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