Le cri... celui de la rage, de la déception, de la frustration, d'un bâillement qui s'éternise. Ou celui de la peur comme il est question dans ce thriller.
Une histoire rocambolesque qui démarre par le suicide d'un patient à l'hôpital psychiatrique d'Oslo. Figé dans une grimace terrifiante, une cicatrice barrant son front. C'est le début de l'enquête pour l'inspectrice Sarah. Ça démarrait plutôt bien avec une atmosphère mystique comme je les aime.
Arrivent les courses contre la montre au coeur de la machine cérébrale et scientifique, menaces, secrets, tueries macabres, rien n'est épargné ici. Ah si, l'humanité qui semble avoir déserté nos personnages.
Entre les courses effrénées, les informations à caractère scientifique, médicale, spirituelle, l'éthique est mise à mal. On n'en parle pas. C'est un livre qui ressemble à un film d'action où le metteur en scène n'aurait eu nul temps à accorder à la psychologie et l'émotion. Faut que ça bouge. À un moment, ça m'a lassée, impression de tourner les pages en rond.
Même pas certaine que l'action soit de bon ton ou de bon goût au vu de toutes ces barbaries.
Plus d'ennui que d'entrain à lire ce premier Nicolas Beuglet.
Je crois vraiment que les thrillers policiers ne sont pas pour moi. Je préfère les thrillers psychologiques avec des personnages travaillés au poil et une ambiance découpée au scalpel.
La Coccinelle des livres
Le cri
Chronique créée le 19/11/2019
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