La Coccinelle des livres

J’ai dû rêver trop fort

Livre écrit par : Michel Bussi Maison d’édition : Presses de la Cité
Chronique créée le 03/07/2019 0 commentaire
Prenez l'avion, prenez une machine à remonter dans le temps, embarquez Musso et Lévy et n'oubliez pas les zestes de guimauves pour essuyer larmes ou pitié allez savoir d'un pierrot cocu et d'un conquistador éploré sur sa route en solitaire.

L'avion c'est pour Nathalie, hôtesse de l'air. La machine c'est pour ces allers retours obligés entre 1999 et 2019. On reprend l'avion, Nathalie et on rajoute les mêmes ingrédients. Faute à une pierre magique, un talisman reçu de la main d'une gitane. Ça c'est pour le côté mystique, faut bien que le côté fantastique reste crédible sinon on embarquerait avec Marty Mc Fly ou Harry Potter.
La guimauve je l'aime bien chez Musso, ce n'est pas dégoulinant et on ne s'en met pas pleins les doigts. Bussi a dû ralêcher les doigts de son pote Musso pour en parfumer son dernier opus. Il y a comme une effusion de Seras-tu là par ici... enfin je trouve.

C'était pourtant pas si mal au début. Ces machins-choses autour des coïncidences, pourquoi pas, c'est vrai que la vie est pleine de bip bip, c'était donc pas si mal. Puis arrive dans ce même avion un troubadour, casquette écossaise, boucles d'ange et la jolie hôtesse, elle craque. Même si elle est mariée et mère d'une adorable fillette. Et là, l'avion il se crash et on boit la tasse. Longueurs à n'en plus finir, je t'aime mais oui mais non, je suis mariée mais pas tant que ça, je suis un musicien raté tant que j'ai pas ma muse, et pendant ce temps là, le cocu reste le dindon de la farce.

Je ne me montre pas plus sévère car malgré tout, j'ai apprécié le début, j'ai plutôt même bien accroché à la fin même avec tout le tralala des violons, mais apprécier 100 pages sur 476, c'est pas terrible terrible. Bussi et moi, ça n'a jamais vraiment commencé et cela va s'arrêter là.

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