Alexandre Khraunos (petit clin d'oeil au dieu Chronos, dieu du temps et de la destinée dans la mythologie grecque), 26 ans, comptable et surtout bien seul.
Il est pourtant attachant Alexandre, il aime bien sa voisine âgée Élise, pas uniquement parce qu'elle lui témoigne beaucoup de petites attentions mais parce qu'elle lui rappelle sa tante qui l'a élevé au décès de sa mère quand il n'avait que 12 ans. Au décès de cette gentille voisine, Alexandre se rend compte que bien des choses manquent à sa vie.
Antoine Paje ou Antoine le sage, retrace en 19 minutes l'importance de chaque minute dans une vie. Partant d'un décompte de 47 millions de minutes pour 90 années à vivre, beaucoup de ces minutes sont utilisées pour les commodités, les obligations, tout autant passent inaperçues, ce roman est un bel hommage à la vie, au temps qui passe, aux petits signes, à l'importance d'accumuler dans ses poches un maximum de jolies minutes.
J'ai beaucoup apprécié les discours-pensées d'Antoine Paje à la fin de chaque chapitre-minute qui décrypte sans moraliser les réactions d'Alexandre. C'est ludique et souvent très sage.
Une jolie lecture toute fraîche qui fait toujours du bien. Peut-être l'énième roman-ouvrage de trop sur un sujet combien exploité qui me questionne néanmoins, le monde tourne t-il si mal pour un titre tellement proche de nous : et elle me parla d'un érable, du sourire de l'eau et de l'éternité...
La Coccinelle des livres
Et elle me parla d’un érable, du sourire de l’eau et de l’éternité
Chronique créée le 25/08/2018
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