Ma critique fera pâle figure devant les autres, aussi élogieuses les unes que les autres. Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Judd vient de surprendre l'infidélité de son épouse avec son patron lorsqu'il apprend au même moment le décès de son père. Pauvre Judd qui devra se coltiner en plus de ses drames personnels, la famille réunie durant une semaine lors de la Shiva souhaitée par le défunt père. Famille je vous hais, nous en sommes là quand je commence moi aussi à déraper. de l'humour, oui il y en a, du bel humour plutôt intelligent et sensible comme je l'aime, beaucoup de rancoeurs aussi dans cette famille désunie. Et aussi, et c'est là que je deviens plus sévère, du sexe à gogo comme je n'en ai jamais lu autant dans un roman. On n'est pas loin d'un roman porno avec des ingrédients sucrés-amers qui ensemble m'ont donné une impression en dilettante... Non non, je ne suis pas prude ni bonne soeur, mais au sexe cru je préfère l'érotisme et à cette dernière la tendresse.
À côté de ce bémol, je reconnais un style bien maitrisé et une histoire dans l'antre familial agréable avec des réflexions existentielles pertinentes.
La Coccinelle des livres
C’est ici que l’on se quitte
Chronique créée le 20/01/2019
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